SYNOPSIS
Quand un père et sa fille découvrent qu’ils travaillent secrètement au sein de la CIA depuis des années, ils réalisent que leur relation entière est un mensonge et qu’ils ne se connaissent pas du tout.

Contraint de faire équipe pour relever une mission de la plus haute importance, ce duo improbable est embarqué dans de dangereuses aventures sur la scène de l’espionnage international.

NOTRE CRITIQUE
Comme déjà fait dans le passé, Netflix recycle les anciennes stars d’un monde perdu pour de nouveaux projets rapides à produire et rentables en termes d’audience. Aujourd’hui, la plateforme svod fait appel à Arnold Schwarzenegger, et c’était un très mauvais choix. Loin de nous l’idée de considérer qu’un acteur de plus de 70 ans doit forcément partir à la retraite (cf Robert De Niro dans Killers of the Flower Moon), mais force est de constater que le projet ne convenait pas et que la performance est également médiocre –papi a du mal à se déplacer sur chaque scène. La nouvelle série Fubar est vendue comme une comédie d’action légère et second degré, mais les showrunners forcent tellement le ton que tout devient énervant. Les enjeux n’ont pas de sens, on n’y croit pas une seule seconde et vous pouvez oublier pour tout ce qui est tension ou suspense.. Tout semble faux, ou du moins écrit à la va-vite, et ça ne serait pas surprenant avec Netflix..

Par dessus le marché, on a vaguement l’impression que la plupart des personnages secondaires ont été écrits par un boomer des années 70. On y trouve un geek qui n’arrive pas à pécho avec une geekette à lunettes pour créer une romance, le gros balèze viril, la lesbienne qui adore les explosifs et j’en passe quelques-uns. Bref, tout est à jeter en termes de personnages secondaires. À vrai dire, les personnages principaux n’ont pas grand-chose à apporter de mieux. Il n’y a que la relation père/fille qui reste intéressante, et cela malgré les grandes absences d’acting d’Arnold Schwarzenegger. Quant au scénario, il est digne d’un nanar à gros budget. On enchaîne des missions qui n’ont ni queue, ni tête et servent simplement à tenir le cahier des charges de 8 épisodes délivrés. La bande originale a été montée avec la Sacem des années 2000 et les dialogues sont plus miséreux que l’Abbé Pierre après son vœu de pauvreté. Au final, Fubar semble nous offrir un retour vers le passé dont on se serait bien passé.
EN DEUX MOTS
Créée par un boomer des années 70, Fubar est condensé de blagues nulles, de scènes d’action ridicules et de personnages bien clichés. Arnold Schwarzenegger, c’est le garage maintenant.
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