SYNOPSIS
Les années 1830, dans les eaux d’une île fictive des Caraïbes. Ariel, la benjamine des filles du roi Triton, est une jeune sirène belle et fougueuse dotée d’un tempérament d’aventurière. Rebelle dans l’âme, elle n’a de cesse d’être attirée par le monde qui existe par-delà les flots.

Au détour de ses escapades à la surface, elle va tomber sous le charme du prince Eric. Alors qu’il est interdit aux sirènes d’interagir avec les humains, Ariel sent pourtant qu’elle doit suivre son cœur. Elle conclut alors un accord avec Ursula, la terrible sorcière des mers, qui lui octroie le pouvoir de vivre sur la terre ferme, mais sans se douter que ce pacte met sa vie – et la couronne de son père – en danger…

NOTRE CRITIQUE
Le générique se lance, le château Disney apparaît et nous voilà plongés dans un nouveau remake live-action (et certainement pas le dernier). Impossible de se rendre en salle sans quelques réticences.
Ce classique de Disney se suffisait à lui-même, mais si on fait preuve d’un peu de positivité, on peut également se dire que c’est l’occasion pour l’entreprise aux grandes oreilles de moderniser tout le discours du film. Malheureusement, ce nouveau long-métrage démarre de la pire des manières. Très pauvres en termes de mise en scène et surtout incroyablement moches et sombres, les plans sous-marins laissent vraiment de marbre. C’est limite impossible d’avoir un avis, car on ne voit rien là-dessous. Mais croyez-moi, on préfère devenir aveugle que de découvrir une nouvelle fois le visage de Polochon. Au sommet du cringe, il sera accompagné dans cette tâche par le personnage d’Ursula. L’actrice Melissa McCarthy a fait son maquillage elle-même, et ça se voit.. Heureusement, il y a une actrice qui redonne le sourire dans ce film, et c’est Halle Bailey. Parfaite pour le rôle physiquement et également bonne actrice !

Donc oui, il y a du positif dans ce remake du film La Petite Sirène. On peut par exemple se satisfaire de quelques beaux costumes, principalement pour les scènes hors de l’eau, avec un petit air Chronique des Bridgerton. Les musiques sont aussi réussies, celle du rap avec Eureka est vraiment surprenante et très drôle. La plupart des chansons donnent un élan au récit et interviennent aux bons moments, mais difficile de se contenter de ces quelques points positifs si on prend un peu de hauteur. Visuellement, on a l’impression de rester en surface et de ne jamais plonger dans cet univers. Les décors sont vraiment stériles et presque tout est tourné en plans-serrés, certainement pour pallier aux failles de l’omniprésence d’images de synthèse. Ça manque véritablement d’audace, pourtant certaines séquences ont du ‘potentiel Disney‘. Celle par exemple avec Ariel et les habitants du royaume, où découverte du monde des hommes et danses entraînantes forment un beau cocktail. En résumé, on évite la catastrophe industrielle, mais ce n’est pas avec ce film que l’on redonnera envie aux spectateurs de se déplacer pour un remake live-action Disney..
EN DEUX MOTS
On s’attendait à pire. Ni véritable catastrophe, ni bon remake de cinéma, ‘La Petite Sirène’ se contente du strict minimum pour réadapter ce récit, mais elle perd au passage toute la magie de l’œuvre originale. Un film avec une mise en scène complétement stérile, heureusement Halle Bailey est là !
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