TYLER RAKE 2 : l’extraction à couper le souffle

SYNOPSIS

Après une mission d’extraction à haut risque avec le fils d’un puissant caïd mafieux il y a neuf mois, Tyler Rake est présumé mort. Ce n’est pas étonnant car il a été retrouvé inerte avec quelques coups dans la gueule et plusieurs balles dans le corps, tout était là pour signer son arrêt de mort.. Et pourtant..

Tyler Rake est ranimé par les black-ops mercenaires, et après une convalescence bien méritée, il est contacté par un agent travaillant pour un de ses proches. Il doit sauver la famille d’un gangster géorgien impitoyable de la prison où ils sont détenus, c’est reparti pour un tour..

NOTRE CRITIQUE

Dans ce nouveau volet, qui annonce presque une saga, Tyler Rake est en pleine période de convalescence. Mais que serait cette suite s’il ne devait pas rembaucher neuf mois plus tard pour une mission très personnelle.

Car c’est bien la tournure que prennent les événements après la fin explosive du premier chapitre où l’ex-soldat est quasiment laissé pour mort. Ici, le récit lui fait rempiler suite à la demande très particulière de son ancienne petite amie, il a survécu pour une chose : aider son prochain selon lui, tel le Messi muni d’un fusil d’assaut dernier cri. À travers cette intrigue assez maigre, mais suffisante pour nous motiver, nous embarquons dans une extraction encore plus intensive que lors du premier film. Et il ne faut pas plus de trente minutes pour avoir un plan-séquence déchainé de plusieurs dizaines de minutes -ça ne s’arrêtera donc jamais. Avec cette introduction efficace et cette dose d’action débordante, on tient là une première partie plus que réussie pour Tyler Rake 2. Impossible de décrocher de l’écran l’espace d’une seule seconde. Le réalisateur Sam Hargrave et l’acteur Chris Hemsworth nous démontrent qu’une extraction ne laisse jamais de répit et que les protagonistes sont sur le qui-vive du point A jusqu’au point B.. et parfois même jusqu’au point C.

En matière d’action, car c’est bien de cela qu’il est question dans ce nouveau long-métrage Netflix, on est servi en quantité, mais aussi et surtout en qualité. Notamment concernant les séquences de combat qui, en plus d’être bien chorégraphiées, sont rythmées comme du papier à musique. Avec des accélérations aux bons moments pour intensifier chaque coup à l’écran. On est un peu moins épaté par les séquences de gunfight qui sont beaucoup plus conventionnelles, et la répétition de ces dernières peuvent parfois lasser. Surtout quand on a très peu à se mettre sous la dent concernant le récit, même si ce dernier tient un vrai antagoniste effrayant avec des intentions claires et une backstory familiale intéressante –qui aurait mérité d’être un chouille plus développée. La réalisation se démarque donc lors de ses scènes d’action, mais rentre un peu plus dans le rang pour le reste. On commence en fanfare puis le rythme baisse au fil des minutes après avoir déroulé la première heure. Ce qui nous laisse sur un petit arrière-goût d’inachevé, malgré tous les points forts de ce projet.

À retrouver sur Netflix

EN DEUX MOTS

3

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