SYNOPSIS
Le meneur de jeu de Shohoku, Ryota Miyagi, joue toujours intelligemment et à la vitesse de l’éclair, contournant ses adversaires tout en gardant son sang-froid. Né et élevé à Okinawa, Ryota avait un frère aîné de trois ans de plus.

Sur les traces de ce dernier, joueur local célèbre dès son plus jeune âge, Ryota est également devenu accro au basket. En deuxième année de lycée, Ryota fait partie de l’équipe de basket-ball du lycée Shohoku, aux côtés de Sakuragi, Rukawa, Akagi et Mitsui, et participe au championnat national inter-lycées. À présent, ils sont sur le point de se mesurer aux champions en titre, les joueurs du lycée Sannoh Kogyo.

NOTRE CRITIQUE
Après de nombreuses propositions par la Toei de réaliser un film Slam Dunk se passant après les événements de la série animé, Takehiko Inoue accepte finalement dès 2009 la création d’un long-métrage, mais qui ne sera pas une suite..
Dès le départ, il est question de l’utilisation de CGI (Computer-Generated Imagery) 3D, Takehiko Inoue souhaitant avoir le meilleur réalisme possible. En effet, il est ici question de montrer, pendant presque deux heures, un match de Basket-Ball, et une certaine fluidité est nécessaire afin d’avoir le meilleur rendu. Au final, c’est un mélange 3D/2D qui sera utilisé, la 2D étant réservée aux scènes de vie quotidiennes et certains plans de matchs. Que dire, mis à part que ce film est une grande réussite. Que l’on soit un fan de la première heure ou un nouveau venu dans cet univers tant aimé à travers le monde, le film est parfaitement adapté aux deux. Les fans seront ravis de revoir après tant d’années leurs personnages favoris sur grand écran, et les néophytes auront la chance de les découvrir dans de telles conditions.

Ce qui marque le plus est évidemment l’utilisation de 3D, rarement appréciée dans le milieu de l’animation japonaise. C’est avec plaisir que l’on peut affirmer la beauté visuelle de ce film. La 3D est particulièrement efficace pour sa fluidité de mouvement, mais en apparence l’univers est très proche d’une 2D classique et ce combo est un régal pour nos rétines. On notera aussi particulièrement la maîtrise de la mise en scène. Pour une première réalisation cinématographique, c’est un sans faute absolu. Il y a un dynamisme constant dans les mouvements des personnages, la “caméra” est totalement libre et se balade en suivant le ballon lors de scènes intenses. Les scènes de vie plus calme sont tout aussi réussies. Très classiques mais efficaces, avec beaucoup de plans fixes posant l’action et les interactions entre les personnages. Tous les protagonistes que l’on connaît déjà sont exactement comme on les a quitté à la fin du manga, tout aussi attachants avec un lien d’équipe indestructible et une cohésion aussi drôle qu’émouvante. On peut chipoter sur une bande son un peu timide, on aurait aimé plus d’impact à certains moments et une plus grande présence lors des scènes de vie –malgré un excellent mixage sonore. Mais en définitive, c’est une vraie réussite, aussi grande que la surprise de son annonce.
EN DEUX MOTS
The First Slam Dunk est un vrai bonheur. Que vous soyez fan ou néophyte, on ne peut que vous conseiller de foncer le voir en salle. Un pur exemple de la grandeur des œuvres sportives, avec son lot de tension, d’amitié et d’émoi. Maîtrisé jusqu’au bout avec une réalisation magistrale. Le retour d’Inoue est un sans faute.
4,5
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