SYNOPSIS
Gran Turismo retrace l’incroyable histoire vraie d’une équipe d’outsiders : un gamer issu de la classe ouvrière, un ex-pilote de course raté et un cadre idéaliste de l’industrie du sport automobile. Ensemble, ils risquent tout et s’attaquent au sport le plus élitiste au monde.

Ce nouveau long-métrage Gran Turismo est un film américain réalisé par le cinéaste sud-afro-canadien Neill Blomkamp. Il s’agit d’une adaptation de la série de jeux vidéo du même nom développée par Polyphony Digital.

NOTRE CRITIQUE
Vroom, vroom, le casque VR est vissé et la partie peut démarrer. Avec ce scénario inspiré d’une histoire vraie, le cinéaste Neill Blomkamp avait tous les feux au rouge, et pourtant, il s’en sort avec les honneurs.
Car oui, le film Gran Turismo a de quoi charmer quelques spectateurs. Sans devenir une référence dans le genre (loin de là), ou même figurer parmi les bons films de l’année, Gran Turismo offre une expérience cinématographique plutôt correcte. Surtout si vous êtes un fan de courses automobiles. Il faudra néanmoins être patient, car toute la première partie du long-métrage est d’un ennui et d’une banalité sans nom. Un tas de personnages déjà vus, avec sous le feu des projecteurs Jann Mardenborough, qui souhaite « réaliser ses rêves » même sans l’accord de ses parents. Comme c’est original, fait la queue mon grand. Mais Gran Turismo prend un virage à 180 degrés dès son arrivée dans le circuit. Ici, le récit se veut plus tendu, avec des enjeux plus matures et moins de schémas sentimentaux préfabriqués. Malgré tout, on trouve toujours une petite dose d’adaptation trop convenu, notamment lorsqu’il est question des adversaires du personnage principal ou de sa romance. Mais au terme du visionnage, on se rend compte que l’on a enchaîné les étapes sans accros et plutôt efficacement. Le rythme est bon après le premier tour de piste, c’est un diesel.

Concernant la forme, la réalisation de Neill Blomkamp fait parfois preuve de quelques fulgurances. Il met assez bien en scène les grands circuits automobiles, grâce notamment à un bon nombre de plans aériens qui fonctionnent très bien avec la thématique. Mais le cinéaste va exploser en plein vol lors du montage, avec des séquences parfois trop saccadées, à des moments où le récit a clairement besoin d’un break. Sans oublier les dizaines de placements de produits Playstation parsemés tout au long du récit. Et comme dit Makekele : « tes trucs de PlayStation, je vais t’envoyer à l’hôpital« . Ça démarre avec un simple logo, pour finalement nous vendre un produit sous blister. Si vous pensiez que Barbie (2023) était un gigantesque panneau publicitaire, attendez donc de voir Gran Turismo. Mais au final, ce nouveau long-métrage reste une sympathique adaptation de l’extraordinaire histoire du simracer Jann Mardenborough, où chaque étape de son exploit est énergiquement développée. Adrénaline et grands moments de courses automobiles sont au rendez-vous, et on n’en attendait pas plus (malheureusement) de ce genre de projet.
EN DEUX MOTS
De la vitesse, une belle mise en scène des circuits automobiles et une histoire parfois bien adaptée offrent une correcte expérience de cinéma. La première partie du film entache tout de même le reste
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