SYNOPSIS
Lorsqu’un groupe d’amis découvre comment conjurer les esprits à l’aide d’une mystérieuse main hantée, ils deviennent accros à ce nouveau frisson, et l’expérience fait le tour des réseaux sociaux.
Une seule règle à respecter : ils ne doivent pas tenir la main plus de 90 secondes. Lorsque l’un d’entre eux l’enfreint, ils vont être rattrapés par les esprits, les obligeant à choisir : à qui se fier, aux morts ou aux vivants ?
NOTRE CRITIQUE
Les fans de cinéma horrifique sont plutôt gâtés cette année, après Evil Dead Rise ou encore Scream 4 (non, je rigole) , voici La Main le tout premier projet des réalisateurs australiens Danny Philippou et Michael Philippou. L’Australie fait peur même jusque dans nos cinémas maintenant..
À travers un scénario simple mais efficace, qui va droit au but sur sa métaphore de la drogue, La Main nous tient (par la main) et nous emmène vers de l’horreur maîtrisée et sans ennui. Le sujet principal est bien traité et il aborde à quelques autres moments diverses thématiques relatives à l’adolescence, sans vraiment s’y aventurer pleinement, mais assez pour donner du volume au récit. Côté horreur, on est servi à petites doses, mais très qualitatives. On ne tombera pas dans la dépendance, mais on savourera nos shoots de scènes d’horreur dès qu’elles se présenteront à nous -plus violentes qu’horrifiques d’ailleurs.. Elles permettent aussi de mettre en avant le bon travail concernant le maquillage pour ce film, du cinéma réel sans trop d’effets numériques et le rendu est plutôt satisfaisant. Après une première partie assez bavarde, mais qui aura le mérite de présenter les personnages et leurs rapports, le film s’offre une séquence horrifique pleine de sens où les jeunes passent plus de temps à snaper qu’à flipper. Et finalement, plus réaliste, tu meurs.
Globalement, les acteurs sont tous au niveau, mais ce n’est pas vraiment le cas de l’écriture de leurs propres personnages. Le récit est assez clair sur son intention de dénoncer les excès de drogue ou même d’alcool au moment de l’adolescence, mais sera parfois plus proche du teenage-movie que de l’épouvante. Un genre de Stranger Things sous protoxyde d’azote très étrange. Avec beaucoup de blabla juvénile et quelques scènes moins crédibles qui teintent le résultat final d’une légère déception. Le travail sur le son est en revanche très intéressant. Tout est accentué pour surcharger nos oreilles de la moindre claque ou du moindre coup. C’est assez efficace pour renforcer la tension et tendre nos nerfs jusqu’aux séances de Voodoo. En définitive, La Main est un long-métrage qui trouvera sa place parmi les bons projets horrifiques de l’année, mais n’a pas le bagage ou l’originalité nécessaire pour s’imposer dans les coups de cœurs.
EN DEUX MOTS
Simple mais diaboliquement efficace, ‘La Main’ offre une belle expérience de cinéma maline et divertissante. Quelques fulgurances, mais tout n’est pas parfait dans ce nouveau projet horrifique.
3
Les avis des autres rédacteurs
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