SYNOPSIS
Lorsque les enfants des plus grands agents secrets du monde aident involontairement un puissant développeur de jeux à déclencher un virus qui lui donne le contrôle de tout le réseau informatique, ils doivent devenir eux-mêmes des espions pour sauver leurs parents et le monde.
Ce cinquième volet de la franchise Spy Kids met en vedette Gina Rodriguez, Zachary Levi, Everly Carganilla et Connor Esterson. C’est le deuxième projet Spy Kids réalisé pour la plateforme Netflix, après la série animée Spy Kids : Mission critique.
NOTRE CRITIQUE
Le cinéaste Robert Rodriguez a vraiment perdu de sa superbe (s’il en avait jamais eu), et après un assez correct Hypnose (2023) présenté au Festival de Cannes, il nous fait honte avec sa reprise de Spy Kids.
C’est sans doute l’une de ses pires idées, et il faut savoir qu’il a déjà fait cette erreur une fois auparavant. Car oui, il existe bel et bien un Spy Kids 2, tout aussi raté. Pourtant, le premier volet de la franchise avait laissé une impression positive, avec un casting et une mise en scène plutôt pertinents. Des années plus tard, Robert Rodriguez fait tout l’inverse de ce qu’il avait pourtant entrepris. Avec Spy Kids Armageddon, il nous présente un récit totalement dépassé par son sujet. Entre une tentative de critique de l’intelligence artificielle et des jeux vidéo, le réalisateur se perd dans des thématiques qu’il ne maîtrise visiblement pas. Il suffit de regarder les quelques séquences de jeux vidéo pour se rendre compte que le monsieur n’a probablement jamais appuyé sur le bouton « play » d’une console. Mais si ce n’était que le seul problème de son film..
Tout est laid dans Spy Kids Armagzdeon. La mise en scène est insipide, baignant tout dans une monotonie grise, de la maison de la famille d’espions jusqu’au repaire du grand méchant. On se croirait littéralement dans une publicité de voiture Tesla, avec des plans latéraux au ralenti et des gadgets futuristes. Le casting, quant à lui, est loin de briller, Gina Rodriguez et Zachary Levi sont principalement là pour leur chèque de paie, tandis que les deux enfants qui les accompagnent ne sont clairement pas à la hauteur. Là où Antonio Banderas et Carla Gugino dans le premier Spy Kids avaient laissé une belle impression malgré quelques faux pas, ici, tout tombe à plat. Les dialogues atteignent des sommets de médiocrité, et plus l’histoire avance, plus on réalise que l’on assiste à la naissance d’un nanar exceptionnel sous nos yeux. C’est certainement le pire film de l’année, qui ne mérite même pas d’être visionné par vos enfants. Car l’excuse principale est bien celle-ci : « Vous n’êtes pas le public visé. » Pitié, ne laissez pas vos enfants regarder ce long-métrage, à moins que vous ne souhaitiez les voir devenir de piètres êtres humains, dépourvus de créativité, prêts à tout déléguer à une intelligence artificielle par flemme..
EN DEUX MOTS
Robert Rodriguez a du sang sur les mains. L’intérêt de ce film est si proche de zéro qu’il est difficile d’écrire une critique vraiment méchante, mais rien ne va avec ce nouveau Spy Kids. Le film marquera vos esprits que par sa laideur visuelle, sa bêtise et ses performances d’acteurs catastrophiques.
0,5
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