IRRESISTIBLE : nous, on n’a pas trop craqué..

SYNOPSIS

Adèle, créatrice d’un podcast à succès, a un coup de foudre réciproque pour Arthur, mathématicien. Mais dès qu’elle est en sa présence, elle est sujette à de violentes crises de panique. Elle se trouve à ce point chavirée qu’elle risque un malaise.

Le diagnostic ne fait aucun doute : Adèle est atteinte d’un syndrome de stress post-traumatique, conséquence directe de sa précédente histoire d’amour, douloureusement terminée. Adèle n’a alors pas d’autre choix que de se tenir éloignée d’Arthur. Mais l’attraction est trop forte..

NOTRE CRITIQUE

On ne s’attend pas à une grosse claque en se basant sur les affiches qui suivent le cliché esthétique des comédies françaises (titre en jaune et fond bleu), et on a effectivement raison.

Si sur le papier, l’intrigue de la maladie mystérieuse d’Adèle et le concept de podcast sur l’amour peut ajouter une forme de mise en abîme et justifier les liens entre les personnages, le scénario ne les exploite qu’à moitié. En ce qui concerne la mise en scène, il n’y a aucun parti-pris dans la composition des plans. Excepté quelques ralentis clichés, ça reste très classique et le rythme en pâtit grandement. On a aussi du mal à croire aux enjeux, Adèle risque sa vie, mais ses proches et elle-même n’ont pas l’air de le réaliser. Ce qui compte, c’est qu’elle se mette en couple et aille de l’avant, ce qui est assez paresseux, et même douteux comme message. Par ailleurs, le jeu d’acteur est inégal. La famille d’Adèle est très touchante, en particulier sa sœur Inès (interprétée par Alicia Hava). Camélia Jordana a, on doit l’admettre, beaucoup de charisme, mais ce sont les seuls personnages crédibles de la série. Les autres acteurs sonnent faux et les dialogues sont trop récités pour fonctionner. En parlant d’écriture, il y a énormément de facilités scénaristiques là-dedans..

Tout est prévisible et convenu, il n’y a aucun suspens, et ce, jusqu’à la fin qui est très décevante et sonne presque comme une délivrance. En ce qui concerne les points positifs, on retiendra certains moments musicaux judicieusement intégrés et toujours raccord avec les scènes : I will survive de Gloria Gaynor lorsqu’Adèle passe une IRM, ou encore Dreams are my Reality de Richard Sanderson durant une transition patin à glace. Ou encore un clin d’œil à la comédie romantique culte La Boum et sa boite iconique « La main jaune ». Le sujet de l’infidélité est également bien abordé, il n’y a pas de blâme envers Arthur (interprété par Théo Navarro-Mussy) et sa copine Solène (interprétée par Zoé Schellenberg) qui agissent de façon respectueuse l’un envers l’autre. Finalement, c’est très dommage que malgré les bonnes intentions et les messages positifs que la série cherche à transmettre elle n’arrive pas à nous toucher.

À retrouver sur Disney Plus.

EN DEUX MOTS

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