SYNOPSIS
En 1995, le jeune Assane Diop est bouleversé par le suicide de son père, accusé d’un vol qu’il n’a pas commis. Vingt-cinq ans plus tard, Assane organise le vol d’un collier ayant appartenu à Marie-Antoinette d’Autriche. Le bijou, aujourd’hui exposé au musée du Louvre, appartenait à la riche famille Pellegrini.

Il veut se venger de cette famille ayant accusé à tort son père, en s’inspirant de son personnage fétiche : le « gentleman cambrioleur » Arsène Lupin, utilisant la science de ce personnage aux multiples facettes imaginé par Maurice Leblanc pour échapper à la police. En parallèle de ses activités illégales, Assane tente également de s’occuper davantage de son fils Raoul, qui vit aujourd’hui avec son ex-petite amie Claire

NOTRE CRITIQUE
Lupin est toujours recherché après ses frasques à travers le pays. Il décide alors de partir en beauté avec un dernier coup exceptionnel, nous plongeant dans ce troisième volet avec l’un de ses braquages les plus élaborés. Mais très vite, on se rend compte que cette saison prend un virage différent : Lupin doit désormais affronter les conséquences dévastatrices de son passé et de ses actes.
Les créateurs de la série ont intelligemment compris qu’une énième saison basée sur les entourloupes et les cambriolages serait redondante, et on ne va pas leur donner tort. En optant pour une approche centrée sur la famille, ils visent un renouveau qui nécessite néanmoins davantage de sincérité, d’émotion, et surtout un jeu d’acteur impeccable. Le problème est là. Avec une direction d’acteurs mauvaise et surtout des dialogues trop simplistes, cette saison 3 s’annonce comme l’une des plus mauvaises de la saga. La série glisse tout doucement mais sûrement vers une qualité médiocre qui la relègue presque au rang des productions de basse catégorie, loin de l’élégance et de l’intrigue captivante qui ont fait la renommée de Lupin, mais bien plus proche des séries françaises diffusées à 16h sur TFX. Même si, il faut l’avouer, la mise en scène reste plus que correcte, et la série s’approprie assez bien la ville de Paris comme décor principal –surtout pour les touristes.

On trouve aussi quelques rebondissements intéressants dans l’intrigue, avec des éléments de trahison notamment sur le passé d’Assane Diop, mais trop rapidement désamorcés dans le but de toujours expliciter pour les spectateurs. Comme si ce dernier n’était pas capable de comprendre par lui-même. En conséquence, tout devient presque trop prévisible. L’aspect familial de l’histoire prend des raccourcis « émotionnels » maladroits (parfois même ridicules), en particulier concernant la mère d’Assane Diop, où la gentillesse et la bienveillance du personnage principal se transforment en une naïveté qui le fait passer pour le dindon de la farce dans toute cette histoire. Enfin, comme c’était déjà le cas, l’adversité rencontrée par Lupin dans cette saison est quasiment inexistante. L’homme le plus recherché de France est capable de se fondre dans la foule avec une fausse moustache, et les policiers n’y voient que du feu. Sans parler des personnages secondaires souvent clichés ou absurdes -le gangster de Fatal Bazooka.. On peut faire la blague une fois, mais les meilleurs, vous savez, sont les plus courtes.. Dans notre critique de la saison 1, nous avions écrit : « Si ça continue ainsi, Assane peut braquer l’Élysée les yeux bandés dans la saison 2. » Et devinez quoi…
À retrouver sur Netflix.
EN DEUX MOTS
Une partie 3 centrée sur la famille qui réunit et amplifie tous les défauts de la série : problèmes de direction d’acteurs, dialogues simplistes, adversité inexistante, personnages secondaires catastrophiques.. On arrive au bout d’un schéma qui fonctionne pour Netflix, la série se dégrade d’épisode en épisode.
1,5
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Déjà dans la saison 2, tout m’avait semblé énorme. J’ai eu du mal à finir. Je ne tente même pas cette suite.
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Je comprends lol !
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