SYNOPSIS
À l’approche de Noël, Greg, un policier solitaire et renfermé, prend la décision audacieuse d’abandonner sa fille pour se lancer dans une mission. En guise de leçon, le Père Noël décide d’exaucer le vœu de la fille de Greg : transformer son père en Richard Silestone, le père de famille bienveillant mais un peu maladroit, lourdement endetté, issu du film de Noël qu’elle chérit.

Alors que Greg se retrouve plongé dans cet univers improbable, Richard, par inadvertance, atterrit dans le monde réel. À leur réveil, les deux hommes réalisent qu’ils doivent réussir la mission de l’autre pour retrouver leur vie d’origine : démanteler un réseau de drogue dangereux pour Richard et sauver la maison familiale en remportant le concours de patinage artistique local pour Greg.

NOTRE CRITIQUE
Ragnar le Breton et Éric Judor avec une moustache. Sur le papier, cela annonce clairement un fléau sur le point de s’abattre dans le catalogue Prime Vidéo, et pourtant, c’est tout l’inverse..
S’il y a bien une période où on accepte quelques excès, c’est pendant le mois de décembre, que ce soit dans la nourriture, les cadeaux ou même au cinéma. Un Stupéfiant Noël fait donc partie de ces films que l’on va savourer à l’approche des fêtes pour un petit moment de détente entre amis ou en famille. Rien de très novateur, même pas le meilleur dans sa catégorie, mais on rigolera tout de même devant cette sympathique comédie qui, grâce à son concept de base original, parvient à exploiter pleinement le charme du film doudou. Tous les ingrédients sont là pour nous plonger dans une ambiance bonne enfant où on accepte plus facilement les défauts, comme ton oncle au repas de famille qui est à deux doigts de sortir une réplique déplacée. Ici, c’est vraiment pareil. C’est drôle parce que c’est totalement con. L’humour repose sur une absurdité assumée, notamment dans l’aspects visuel, avec des costumes qui déclenchent automatiquement des éclats de rire, en particulier la moustache à peine collée d’Éric Judor. L’humour est vache, mais assez bien maîtrisé. Tout est dans le contraste entre le papa flic un peu trop virulent et le papa poule un peu trop prude. On échange nos papas comme dans l’émission tv et les situations deviennent tout de suite hilarantes sans grand effort.

Forcément, l’humour fonctionne lorsque tous les curseurs de la parodie américaine sont poussés à leur maximum. Cependant, cela entraîne un léger déséquilibre dans le potentiel humoristique de chacun des protagonistes. Clairement, Richard Silestone joué par Éric Judor possède plus de séquences efficaces que Greg joué par Ragnar le breton. On n’est pas les seuls à le penser, car même en termes de minutes à l’écran, le réalisateur Arthur Sanigou privilégie Éric Judor. Le film en fait des caisses sur l’humour, mais tient bien sa narration, sans être trop long, Un Stupéfiant Noël maîtrise son rythme pour boucler une comédie express qui se grignote entre deux chocolats chauds. En revanche, du point de vue technique, le film est moins généreux. Un peu fade sur les bords en termes de réalisation ou de mise en scène, même si on constate quelques améliorations quand il s’agit de singer les américains et leur environnement testostéroné. Au final, Un Stupefiant Noël est une option parfaite pour patienter jusqu’au 25 décembre, mais perdra de sa magie dès que les rayons du soleil feront leur apparition.. Oui, ceci est une critique cinématographique qui tient compte même de la météo.
À retrouver sur Prime Vidéo
EN DEUX MOTS
Avec ce scénario simpliste, Un Stupéfiant Noël réussit à capturer la magie de cette fête de fin d’année pour nous entraîner dans une comédie délirante. Le contraste entre le beauf façon Ragnar le Breton et l’ingénu interprété par Eric Judor fonctionne à merveille. Pas besoin de plus.
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