SYNOPSIS
Pour la première fois en sept ans, Gru, l’ancien super-méchant devenu super agent de l’Agence Vigilance de Lynx, revient dans un nouveau chapitre hilarant et chaotique de la célèbre saga d’Illumination : Moi, Moche Et Méchant 4.
Aux côtés de Gru, on retrouve Lucy et leurs filles, Margo, Edith et Agnès, qui accueillent le nouveau membre de la famille, Gru Junior. Ce dernier n’a qu’une passion : rendre la vie difficile à son père. Cependant, un nouvel ennemi fait son apparition, Maxime Le Mal. Avec l’aide de sa petite amie, la redoutable Valentina, il contraint toute la famille à prendre la fuite.
NOTRE CRITIQUE
Gru et sa petite famille sont de retour, pour le plus grand plaisir des petits et beaucoup moins des grands. Car avec ce nouveau projet de la saga culte, les studios d’animation Illumination radotent encore et encore. Presque impossible de distinguer les films entre eux ou d’y voir une quelconque évolution positive. Oui, c’est toujours visuellement très sympathique, mais la direction artistique n’a pas changé depuis le premier projet sorti en 2010. Presque quatorze ans, ça fait long. Autant d’années, et Moi Moche et Méchant 4 is the same picture que le premier film.. L’humour des Minions s’accapare vraiment tout le long-métrage et transforme ce projet en une longue succession de petits gags rocambolesques de ces monstres miniatures jaunes. En 2010 on souriait, aujourd’hui, on n’en peut plus. Croyez-nous, si vous riez encore devant ce film, il est peut-être temps de consulter un pédopsychiatre. Même si, encore une fois, les personnages sont visuellement marqués et marquants, on se lasse devant un développement trop primaire, trop superficiel.
Un constat d’ailleurs déjà établi avec un autre projet du studio sorti en 2023 : Migration. Avec celui-ci, plus de filets de Minions pour faire rire, et quel échec. Illumination a trouvé une belle formule, mais comme toute recette, on s’en lasse si on en consomme tous les jours. Pas grand-chose pour rattraper ce naufrage annoncé, même le grand méchant est complètement oubliable. Comparé aux projets précédents qui parvenaient au moins à projeter une représentation du mal décalée, drôle et parfois pertinente, ici la pauvreté du récit nous empêche presque de produire une vraie critique, tant il n’y a rien de spécifique à dire sur Moi, Moche et Méchant 4. C’est pareil qu’avant, ça plaira toujours aux enfants, et de moins en moins aux parents qui vont très vite comprendre que le visionnage est aussi douloureux que le générique de Peppa Pig. On retiendra cependant les différentes prouesses visuelles dont le studio fait preuve lorsqu’il s’agit de mettre en scène des séquences survoltées d’action et de mouvement. Toujours réussi sur ce plan-là, même si, encore une fois, c’était déjà le cas avant, donc rien de nouveau sous le soleil de la ville de Bray-Dunes.
EN DEUX MOTS
On pourrait continuer comme ça pendant encore 100 films. Les studios Illumination ont créé des monstres avec les Minions, dans tous les sens du terme. Ce nouvel opus paresseux est surtout marqué par un récit terriblement oubliable.
1,5
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