SYNOPSIS
Par les producteurs de Jurassic World, ce film catastrophe nous plonge au cœur des tornades pour une expérience immersive exceptionnelle. Ancienne chasseuse de tornades, Kate est toujours hantée par une rencontre traumatisante avec une tornade survenue durant ses années universitaires. Désormais, elle préfère étudier les tempêtes à distance, en toute sécurité, depuis New York.

Cependant, lorsque son ami Javi lui demande de tester un nouveau détecteur de tornades, elle accepte de revenir sur le terrain. Elle fait alors la connaissance de Tyler Owens, un chasseur de tornades téméraire et charismatique, célèbre pour ses vidéos spectaculaires sur les réseaux sociaux. Alors que la saison des tempêtes atteint son apogée, des tornades d’une violence inédite menacent leurs vies.

NOTRE CRITIQUE
Après le film Twister de 1996 réalisé par Jan De Bont, Twisters (avec un « S » cette fois-ci) réalisé par Lee Isaac Chung a tout de la suite inutile qui n’a que le titre et les tornades en commun avec son prédécesseur made in 90’s. Hollywood continue de franchiser l’infranchisable et ose à peine toucher aux titres des succès d’antan. Cette mode en partie lancée en 2015 par The Force Awakens continue de faire des ravages aujourd’hui, et ce, malgré certaines récentes réticences d’un grand public en manque d’originalité. Pourtant, la copie n’est pas si imparfaite avec Twisters. Son effet blockbuster de l’été prend tout son sens et rend ce divertissement efficace et surtout très fonctionnel. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais juste assez pour pouvoir passer une séance généreuse et digne du genre auquel le long-métrage (et maintenant la saga) est rattaché. Le film catastrophe est bien emballé dans son lot d’action impressionnant, il respecte parfaitement les attentes du genre, remplissant chaque case du cahier des charges à la case près. Mais à quoi doit-on cette réussite ?

Tout d’abord, à son casting. Cette chasse aux tornades endiablée nous est présentée par une tripotée de jeunes acteurs qui s’imposent peu à peu dans le paysage hollywoodien en perpétuel changement. À commencer par Glen Powell, de plus en plus apprécié par le public et par les studios depuis un p’tit moment. Les invités spéciaux s’enchaînent, et on sent que ces visages continueront à illuminer nos écrans. Cette fraîcheur dans le casting est en grande partie apportée par Daisy Edgar-Jones, qui occupe le premier plan et mène la danse sans effort, malgré un deuxième acte un peu trop bavard ancré dans un schéma narratif d’un cliché américain absolu. Fort heureusement, le film se rattrape avec ses séquences catastrophes. On aurait préféré que la mise en scène se concentre davantage sur l’immersion plutôt que sur le grand spectacle aux plans larges, mais encore une fois, tout ceci fait partie d’un cahier des charges à remplir avec minutie. Ce qui ne rend pas spécialement justice au concept, ni même au genre, où la science se fait malheureusement trop vite écarter du récit. Mais mis à part cela et ces ficelles scénaristiques, le film reste plaisant et de bonne facture. Juste ce qu’il faut pour un blockbuster de ce calibre. Pas le minimum syndical, mais pas le maximum non plus. En tout cas, pour les amateurs de sensations fortes et de pop-corns movie, ça décoiffe.
EN DEUX MOTS
Une tornade inoffensive, mais assez sensationnelle pour nous procurer un petit peu de plaisir. Tout ce que l’on demande à un blockbuster estivalier, même si ce pop-corn movie généreux n’échappe pas à son cahier des charges
3,5
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