SYNOPSIS
Chargée de redorer l’image de la NASA auprès du public, la brillante experte en marketing Kelly Jones va compliquer la mission déjà complexe du directeur, Cole Davis. Face à la pression de la Maison-Blanche, qui juge le projet trop crucial pour échouer, Kelly est missionnée pour orchestrer un faux alunissage en guise de plan B. Le compte à rebours commence alors véritablement…
To the Moon est un film américain réalisé par Greg Berlanti et sorti en 2024. Cette comédie romantique explore le thème du premier pas de l’homme sur la Lune lors de la mission Apollo 11, tout en mettant en lumière l’importance de l’image dans le marketing, la publicité et la propagande.
NOTRE CRITIQUE
Deux stars sur l’affiche, et une sympathique comédie romantique en guise de résultat. To The Moon fait son petit chemin en salle sans faire de bruit, c’est pourtant la bonne surprise de ce mois de juillet 2024. Avec son contexte d’une autre époque qui exploite les défis de la conquête spatiale, le cinéaste Greg Berlanti réussit à faire du neuf avec du vieux et propose une romcom rafraîchissante. D’abord grâce à son casting de rêve (surtout pour Scarlett Johansson, beaucoup moins pour Channing Tatum). L’actrice américain parvient à mêler espièglerie et romance dans une alchimie avec son partenaire qui tourne au carburant spatial. On y croit, c’est drôle et à la hauteur des ambitions (pas très élevés, mais suffisantes pour ce type de projet). Sans avoir un très gros budget (ça se ressent), To The Moon réussit à retranscrire chaleureusement un petit univers des fins d’années 60, pour nous plonger dans la rondeur des romcom qui traitent déjà de cette époque. Fly to The Moon en fond sonore et les tenus colorées de Scarlett Johansson suffisent pour un mini voyage temporel que l’on ne regrette pas.
Le réalisateur Greg Berlanti n’en fait pas des caisses, mais il s’amuse avec les petits clins d’œil, les transitions ou avec ses personnages secondaires (un chouille stéréotypés). Mais c’est surtout avec son scénario malin que le spectateur se laisse finalement prendre au jeu. En exploitant les mythes américains, et parfois ses contours complotistes, le cinéaste met en scène la conquête spatiale comme la conquête amoureuse sous plusieurs formes. Une histoire alternative qui ne laissera jamais la romance au second plan. Un numéro d’équilibriste qui tient sur la longueur grâce à l’humour léger et bienvenu du projet. Mais si tous ces objectifs sont largement atteints, on regrette aussi un petit manque de consistance dans les intrigues. To The Moon expédie beaucoup de choses, et choisit souvent la facilité. Du coup, il subit automatiquement des baisses de rythme dans le récit. La mise en scène parfois plastique peut aussi empêcher de croire à tout ça, même si elle fonctionne bien avec toutes les références que le cinéaste cherche à invoquer derrière sa caméra. On atteint jamais le niveau de Stanley Kubrick, c’est clair, mais To The Moon reste humble et assume son statut. Au final, en coupant une bonne trentaine de minutes de remplissage inutile, on obtient probablement le succès spatial que tout le monde espérait. Un petit pas pour le cinéaste, un petit pas pour tout le reste aussi.
EN DEUX MOTS
To The Moon est une rafraîchissante comédie romantique qui fait fi de toute apesanteur avec un duo d’acteurs impliqués dans cette conquête spatiale. Le scénario se permet même une satire de la société américaine, tout en accomplissant sa mission principale : capturer l’alunissage d’une belle romance.
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