SYNOPSIS
Alors qu’elle s’apprête à entamer une nouvelle tournée mondiale, la pop star Skye Riley commence à vivre des événements troublants et inexplicables. Écrasée par la pression de la célébrité et plongée dans un quotidien de plus en plus cauchemardesque, Skye doit affronter les ténèbres de son passé pour tenter de reprendre le contrôle de sa vie avant qu’il ne soit trop tard.

Smile 2, un film d’horreur américain écrit et réalisé par Parker Finn, est sorti en 2024. Il s’agit de la suite de Smile (2022), lui-même basé sur le court-métrage du réalisateur, Laura Hasn’t Slept.

NOTRE CRITIQUE
Souriez à la vie. C’est pas trop ce qu’on avait en tête en apprenant la production d’une suite au film Smile. Un premier volet assez racoleur, qui se perd dans une mise en scène faussement épurée et angoissante, le tout emballé dans un récit assez confus Mais Smile 2 est désormais en salles, avec l’ambition de lancer une véritable saga. Des sourires. C’est principalement ce que le film réussira à décocher à son spectateur pendant ces deux heures d’angoisse et de tension. Ils pensaient voir un film d’horreur, ce n’est presque plus le cas tant le cinéaste Parker Finn appuie sur le malaise constant de son récit. Oui, il y a des jumpscares, mais ils sont principalement là pour rappeler que le film peut vous faire sursauter à tout moment, tenez vous donc prêt. Contrairement au premier opus, Smile 2 parvient à maintenir l’intérêt presque tout au long de ses deux heures, grâce à un récit moins chaotique et une réalisation plus ordonnée. Le réalisateur américain propose encore ses transitions osées, qui ne fonctionnent pas toujours, mais en tentant plusieurs fois, il finit parfois par toucher dans le mille. Comme pour le reste de ses partis pris d’ailleurs, il ressort de ce cauchemar cinématographique (le film, pas le résultat) avec quelques scènes marquantes, techniquement plus que visuellement.

En revanche, ce n’est vraiment pas pour sa réinvention du scénario que l’on va l’acclamer. Le thème de la paranoïa d’une ex-junkie star.. on connaît ça presque par cœur. Ce n’est pas non plus par son aspect gore que Smile 2 se démarquera. Croyez-nous sur parole, c’est à peine 1% de The Substance qui sort le 6 novembre. En revanche, Smile 2 se situe à mi-chemin entre un film-concept divertissant et un projet cinématographique parfois ambitieux. Un jeune loup dans la forêt de l’horreur. Il se construit au fil des tentatives, et c’est toujours mieux que de se reposer sur ses lauriers et d’offrir des séquences pré-mâchées. Évidemment, on trouve aussi des défauts massifs. Smile ne sera définitivement pas la saga aux grands acteurs, par exemple. Après Sosie Bacon dans le premier volet, maintenant Naomi Scott, qui impressionnera peut-être les gosses de quinze ans devant leur écran, mais rien de plus, tant sa prestation baigne dans le surjeu –à sa décharge, on lui a sûrement demandé de produire ça. Aussi, et encore une fois, le film se perd avec ses règles du jeu. L’entité démoniaque est omnipotente, peut tout se permettre et tout faire. C’est parfois une force, notamment quand il s’agit de duper son spectateur, mais aussi une faiblesse, en brouillant le récit comme dans le premier film. Au final, Smile 2 n’est certainement pas le film de l’année, mais ne mérite pas non plus son déchaînement de mauvaises critiques. Peut mieux faire, donc gardez le sourire.
EN DEUX MOTS
C’est mieux que le premier, en même temps pas très compliqué. Mais le réalisateur Parker Finn fait preuve d’une belle volonté technique, qui pourrait parfois faire rougir certains de ses homologues. Smile 2 est plus fourbe qu’il n’y paraît finalement.
3
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