SYNOPSIS
Dans la cité d’Iacon, Orion Pax et D-16, deux mineurs d’Energon, découvrent une piste concernant la disparition de la Matrice du Commandement. Leur quête de cet artefact les conduit à explorer la surface de leur planète, Cybertron, en compagnie de B-127 et d’Elita-1. Sans le savoir, cette aventure les transformera en Optimus Prime et Mégatron, les futurs leaders des Autobots et des Decepticons.

Transformers : Le Commencement est un film d’animation américain réalisé par Josh Cooley, sorti en 2024. Ce film d’animation en 3D sert de préquelle à la franchise Transformers, en se concentrant sur les origines des relations entre Optimus Prime et Mégatron sur Cybertron.

NOTRE CRITIQUE
On n’avait certainement pas besoin de ça, et pourtant, ce nouveau film Transformers réussit à rafraîchir une saga qui faisait peine à voir depuis plusieurs années. Le genre de saga qui te force à aller au cinéma par pitié ou nostalgie. C’est par exemple le cas pour Transformers : Rise of the Beasts, sorti en 2023, qu’on pourrait presque poursuivre en justice pour sa version 4DX. Mais parfois, un petit saut dans le passé donne un nouvel élan, et c’est le cas avec Transformers : Le Commencement. Dirigé par le cinéaste Josh Cooley, le film propose avant tout une esthétique plus que sympathique, avec des personnages au design convaincant, et surtout, quelques scènes d’action nerveuses. Ça déroule grave, sans accroc, la course d’introduction ne perd jamais en lisibilité par exemple. Des séquences qui offrent enfin de la vitesse à une saga qui en manquait cruellement dernièrement. On sent que le film s’amuse avec son propre univers, et cette énergie est contagieuse, aussi bien pour les petits que pour les grands. Certains y trouveront un divertissement rafraîchissant, tandis que d’autres redécouvriront des personnages qui leur sont chers.

Transformers : Le Commencement, c’est tout ça à la fois, et sur une cadence de camionneurs de l’est. Pas une seule pause, pas le temps de souffler : on ne s’ennuie jamais, grâce à un scénario qui va droit au but. On assiste à l’évolution d’une amitié entre Mégatron et Optimus Prime, qui se détériore progressivement. Plus compréhensible d’ailleurs du côté d’Optimus, car est mieux écrit que Megatron. Ce dernier peine à convaincre avec son basculement brutal du côté obscur de la mécanique. En termes de développement, les personnages secondaires sont un peu laissés de côté. Bumblebee tire son épingle du jeu en tant que sidekick, avec des blagues bien placées et un rôle qui fait sourire, mais bonne chance pour vous souvenir de ce que font les autres. À quoi sert Elita-1, à part nous rappeler la douce voix de Scarlett Johansson ? La naïveté du scénario empêche le film d’atteindre des sommets de notation, mais Transformers : Le Commencement offre un nouveau départ rafraîchissant à une franchise qui en avait cruellement besoin. Coloré, nerveux et souvent drôle, ce nouveau projet, produit par Michael Bay, devrait combler la majorité des fans d’animation… Et peut-être même ceux qui espèrent voir un jour leur Porsche 911 se transformer en Optimus Prime.
EN DEUX MOTS
Petit coup de fouet à une saga en déclin, Transformers : Le Commencement propose un beau design même si le tout peut paraître un peu naïf. Ça reste un nouveau départ sur les chapeaux de roues, c’est déjà ça.
3,5
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