SYNOPSIS
Lorsqu’un virus transformant les humains en êtres agressifs se propage, Manel se retranche chez lui avec son chat, usant d’ingéniosité pour survivre. Cependant, il est rapidement contraint de partir en quête de provisions et d’un nouvel abri, que ce soit sur la terre ferme ou en mer. Apocalypse Z : Le début de la fin, réalisé par Carles Torrens et sorti en 2024, est un film espagnol adapté du roman éponyme de Manel Loureiro, publié en 2008.


NOTRE CRITIQUE
Apocalypse Z : Du Début à la Fin, c’est Nul. Voilà le nouveau titre du film. Avec la fausse promesse de proposer une adaptation en série TV du jeu vidéo Days Gone, Prime Video nous appâte avec une affiche motorisée, mais le contenu est loin de tout ça.. Apocalyps Z réalisé par Carles Torrens, est un petit film d’aventures zombiesque où le protagoniste principal passe 80% de son film à errer dans une zone pavillonnaire moins dangereuse que celle où habite ma grand-mère. Dans son accoutrement qui ferait seulement rougir Léon Marchand, Manel livre du pain à sa voisine et va tenter de rejoindre sa famille en lieu sûr. Apocalypse Z enchaîne donc les péripéties prévisibles, sans avoir son lot d’action. Tout semble tellement cheap que l’action passe pour de l’ennui. Le personnage principal reste isolé de tout développement narratif : il a un chat, il a perdu sa femme dans un accident. Les traits de caractères presque requis pour ce genre de film quoi. Résultat : une apocalypse édulcorée, dénaturée de tout danger, mais même pas suffisamment assumée pour devenir une série B plaisante.

Car si à la limite, Carles Torrens avait choisi d’assumer pleinement ce créneau, il aurait pu offrir un divertissement gratuit et régressif. Mais ce n’est jamais le cas. Pire, le cinéaste semble convaincu de faire un bon film. Là, ça devient inquiétant. Peut-être qu’une dernière relecture des dialogues aurait suffi à se rendre compte de l’arnaque complète qu’est Apocalypse Z : Le Début de la Fin. Rien ou presque à sauver dans ce triste projet espagnol, qui vient seulement remplir une case dans un catalogue cinéma un peu trop léger de Prime Vidéo. Il passe déjà inaperçu, et se contente de quelques miettes de visionnages, quand la série Culte en France sort au même moment sur la même plateforme. Il reste alors cette fin défaitiste, tellement prévisible à des kilomètres à la ronde.. Le réalisateur Carles Torrens réussit à rater le début, le milieu et la fin de son film finalement.
A retrouver sur Prime Vidéo
EN DEUX MOTS
Un film de zombies si oubliable qu’on l’efface de sa mémoire cinq minutes après le générique. Franchement, j’ai mieux à faire que de regarder un plongeur s’amuser à faire de la moto dans une zone pavillonnaire.
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