SYNOPSIS
Plongez dans l’univers fascinant de Minecraft, où la créativité est la clé de la survie ! Quatre aventuriers – Garrett, Henry, Natalie et Dawn – se retrouvent soudainement transportés à travers un portail mystérieux vers La Surface, un monde cubique étonnant où l’imagination est essentielle.
Pour retourner chez eux, ils devront maîtriser cet univers tout en le protégeant de créatures menaçantes telles que les Piglins et les Zombies. En compagnie de Steve, un expert en fabrication, ils se lanceront dans une quête épique qui les incitera à repousser leurs limites et à développer leur créativité. Des compétences qu’ils devront également cultiver pour réussir dans le monde réel.
NOTRE CRITIQUE
Comme dirait l’autre, on ne s’attendait à rien, et pourtant on est quand même déçu. Minecraft, c’est simplement un condensé d’absurdité, de débilité et de flemmardise. L’avantage, c’est que le ton est donné dès le début du film. Si les premières minutes vous glacent le sang de gêne, alors fuyez. Le reste du film ne fait que s’enfoncer dans la médiocrité.
Les studios Warner se sont lancés dans l’adaptation d’un univers qui semblait inadaptable, et le résultat est sans appel : l’univers est effectivement inadaptable. En tout cas, pas avec une telle équipe de bras cassés qui n’ont même pas cherché à essayer de le faire. Il est terrifiant de constater à quel point l’adaptation d’un jeu basé sur la création manque cruellement d’inventivité. À commencer par son univers qui se veut coloré et féerique. Un monde fait de cubes qui peut offrir une architecture géométrique pleine de perspectives et d’idées créatives incroyables. Toutefois, les équipes du film ont choisi de nous offrir un monde étriqué et plat, sans aucune envergure ni magie. Un univers qui aurait certainement fait la blague il y a 15 ans, mais qui, en 2025, sonne faux à chaque instant. Conséquence d’une absence de créativité et d’une feignantise affolante. La chose la plus affligeante est que dans son ambiance générale, le long-métrage adopte un style rétro volontaire dont ils sont extrêmement fiers. De toute évidence, le fait de demander à Jason Momoa de porter une veste rose et de se coiffer comme un idiot semble suffisant pour nous immerger dans un univers pop. Là, ils sont au maximum de leurs capacités créatives. C’est précisément à ce niveau de ringardise que le film s’enfonce. Un univers arriéré qui est constamment en retard sur son époque, convaincu qu’un simple cri de chèvre peut encore faire rire une salle entière. Ce qui est le plus désolant, c’est que le film ne nous offre rien d’autre. Sur le plan de la narration, c’est le vide absolu. Tout repose sur un MacGuffin absurde qui pousse les héros à se déplacer d’un lieu à l’autre, que seuls des yeux aguerris peuvent distinguer tant les différences sont minimes. Les séquences s’enchaînent sans aucun lien tangible, assemblées les unes aux autres dans un montage catastrophique. Et inutile de chercher les développements des personnages, ils n’existent pas. Tous sont insignifiants, les rendant encore plus idiots qu’ils ne le sont déjà par leur simple présence.
La palme est, sans aucun doute, attribuée à la pauvre Jennifer Coolidge, emprisonnée dans une sous-intrigue hallucinante de débilité, qui nous donne des frissons de malaise. Le seul personnage qui bénéficie d’un soupçon de contenu est celui d’Henry, un personnage oppressé par la réalité qui se redécouvre dans le monde fictionnel. Tiens, comme dans Jumanji, où il était déjà question d’univers parallèle et où Jack Black était déjà présent. Et ça nous rappelle aussi Super Mario Bros., le film où il était déjà question d’univers parallèle et où Jack… Bref, vous avez compris la musique. Le peu d’idées qui émergent de Minecraft ne sont que des redites pompées d’autres films déjà pas folichons, balancées avec encore moins d’enthousiasme. Tout un tas de personnages débiles et inutiles, donc, lancés dans une aventure aux scènes d’action futiles, lourdingues et terriblement moches. Sans parler des enjeux qui n’existent tout simplement pas, tant la menace qui plane est absurde. Aucune envie n’émerge de ce film, qui se contente de bazarder tous ses clins d’œil de manière aléatoire et use de facilités scénaristiques hallucinantes pour pouvoir passer à la référence suivante. Des facilités qui sont toujours accompagnées d’une chute de lunettes sur le nez et de deux doigts d’honneur bien tendus vers nos yeux déjà bien encrassés. En fin de compte, on ne sait pas vraiment à qui ce film est réellement destiné. C’est bien trop vide et débile pour attirer un public adulte, c’est trop poussif pour séduire les passionnés de la licence, et c’est trop plat pour captiver les plus jeunes. Après mûre réflexion, on pense que la véritable cible, c’est notre porte-monnaie. Un tel niveau d’arrogance envers les spectateurs ne peut être involontaire. Le film et tous ceux qui ont pris part, de près ou de loin, à cette abomination le savent.
Ils savent que tout ceci n’est qu’une énorme blague. Que tout ceci n’est qu’une poignée de miettes que l’on donne à des pigeons pour mieux les engraisser. Si vous avez la force d’aller le voir malgré tout cela, faites preuve de bienveillance s’il vous plaît. Soyez attentif au pouls de votre voisin. Ce qui semble s’apparenter à un sommeil profond peut en fait être une mort subite d’ennui.
EN DEUX MOTS
Minecraft est une adaptation ringarde et sans intérêt qui accumule les absurdités. Un film vide qui se contente de balancer toutes ses références de manière aléatoire, en prenant bien soin d’insulter tous les spectateurs et les fans au passage. Chaque minute de ce film est un vrai supplice.
0,5
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