SYNOPSIS
Alors que le sommet du G20 se tient dans un hôtel ultra-sécurisé du Cap, une prise d’otages spectaculaire vient bouleverser l’ordre mondial. Tandis que les chefs d’État sont pris au piège, la présidente des États-Unis, ancienne militaire au passé trouble, tente d’échapper à un commando mené par un mercenaire insaisissable.

Entre trahisons, manipulations numériques et tensions géopolitiques, le sort de plusieurs nations repose sur une course contre la montre où chaque décision peut faire basculer l’équilibre du pouvoir. Un thriller d’action où technologie et politique s’entrelacent, et où les héros ne sont pas toujours ceux qu’on croit.

NOTRE CRITIQUE
Prime Video sait toujours comment compléter son catalogue de films qui ne servent à rien. Et pour avril, voilà G20. Un projet qui, malgré un casting alléchant, ne parvient jamais à faire oublier son inutilité.
Mais ne tombez pas dans le panneau : G20 est bien la bouse qu’il prétend être sur le papier. Même l’extraordinaire Viola Davis ne pourra pas sauver ce film, à défaut de sauver les États-Unis et même le monde dans le synopsis. Ce nouveau long-métrage de Patricia Riggen crache de l’action dans une intrigue politique à la fois générique et pourtant jamais vu. Jamais vu, seulement dans le sens où on n’avait encore jamais osé faire aussi débile. G20 tente de moderniser son intrigue en injectant une touche de deepfake et de bitcoin, et quelle idée de merde. Des méchants antagonistes qui investissent dans le Doge de Elon Musk –lol. Et pour le deepfake, il a déjà un goût de vieux gadget. On est dans le plus ringard des films de l’année. Bref, un nanar avant l’heure de sortie, fallait le faire. Et forcément, une fois la teneur du film dévoilée, plus rien n’a de goût. Tout devient affreusement débile avec ce point de départ ridicule.. Et quand le bureau ovale te met la tête au carré, ça va mal.. Au fond le vrai problème de G20, c’est qu’il se prend au sérieux. On parle quand même d’un film où la présidente des États-Unis met K.O., à mains nues, trois anciens membres de la CIA…

G20 aurait pu être en ce sens un fabuleux film de série B, mais non. Le film s’enferme dans une posture stricte de thriller politique « sérieux », sans jamais en avoir l’intelligence. Les antagonistes sont ténébreux juste pour faire genre, les héros baignent dans l’héroïsme avec un grand H. Et une fois encore, Prime Video se prend les pieds dans le tapis en livrant un thriller politique qui rêve d’être La Chute de la Présidente, La Chute de la Maison Blanche ou La Chute du G20. Sauf que le film fait ça tellement mal qu’il tombe rapidement dans la propagande. Il faut sauver le monde ? Heureusement, la présidente des US porte ses couilles. Voilà comment on aurait pu réduire le synopsis de G20 sur Allocine. Rien de plus à ajouter, tant ce projet transpire l’indifférence : photographie dégueulasse et grisâtre, hôtel en effet spécial intégral pour trois putain de plans fixes et climax dans un hélicoptère en perdition vu mille fois. Tous les clichés du film pathétique, qui vient compléter le catalogue Prime Video de la pire manière. D’ailleurs, Toni Starr n’est pas la star qu’il pense être une fois mal dirigé, mais ça c’est une autre histoire..
A retrouver sur Prime Vidéo
EN DEUX MOTS
Un nanar qui se prend au sérieux, on aura tout vu. Nouveau film pathétiquement cliché dans la catégorie « les États-Unis sauvent le monde », ça ne nous avait pas manqué, mais Prime l’a fait.
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