POUR L’ETERNITE : la romcom de cette fin d’année.

SYNOPSIS

Après la mort, chaque âme dispose d’une semaine pour décider où passer l’éternité. Mais pour Joan, Larry et Luke, l’enjeu n’est pas le lieu.. mais la personne avec qui partager ce destin. Joan doit notamment trancher entre l’homme avec qui elle a bâti toute sa vie et son premier amour, tombé au front. Pour l’éternité (Eternity) est un film américain réalisé par David Freyne, sorti en 2025, et présenté au Festival international du film de Toronto la même année.

NOTRE CRITIQUE

C’est vraiment le cadeau de fin d’année des studios A24. Et il a le mérite de faire du bien au cœur, même si le four au box-office semble se présager à l’horizon. Bien dommage pour les absents qui ne pourront pas se délecter de l’humour mordant et du franc sarcasme du film de David Freyne, porté avec enthousiasme par un trio de tête dynamique et attachant en tout point. Cette triade de personnages interprétés par Miles Teller, Elisabeth Olsen et Callum Turner bénéficie d’une alchimie totale qui se créera au fil de charmantes interactions. L’occasion pour nous de souligner le talent prometteur de Callum Turner que l’on espère apercevoir plus souvent à l’avenir sur le grand écran (peut-être pour un James Bond, qui sait ?). Mais également de taper du poing sur la table pour mettre en lumière la dévalorisation de l’excellente Elisabeth Olsen, qui mérite bien plus de rôles à la hauteur de sa virtuosité. L’actrice américaine connue pour son incarnation de la sorcière rouge, Wanda Maximoff dans le Marvel Cinematic Universe, prouve une fois de plus qu’elle a les épaules et la palette de jeu nécessaire pour tenir un film en tant que personnage principal. Meme s’il faut l’avouer, elle est bien accompagnée dans ce long métrage-ci.

Les personnages sont propulsés dans un espèce de purgatoire entre la vie et la mort, où ils devront choisir un monde parmi tant d’autre pour y rester toute l’éternité. On assiste à la création d’un univers riche, et foutrement drôle lorsqu’il s’agit d’imaginer des mondes éternels aux concepts tous aussi ahurissant les uns que les autres. Le repos peut se trouver dans un univers où fumer ne déclenche aucune maladie, où les hommes sont tous absents, ou d’autres idées bien plus farfelues appuyées par un comique de situation toujours dans le sarcasme. Les personnages devront alors choisir l’éternité dans laquelle ils devront reposer tout en prenant en compte les amourettes et histoires de chacun. La mort tournée en ridicule et en évènement banal de la vie dans le film de David Freyne se retrouve à être parfaitement réconfortante. Un film entrainant sur le long voyage qu’est la vie et sur ce que l’on sème derrière soi. Un petit tour de manège comique, et attachant, mais qui aurait gagné en qualité s’il avait eu une mise en scène un peu plus recherchée pour donner vie à cet univers, version salon de la mort. On sent que le budget du film était un frein. Il n’en reste que Pour L’Eternité est une romcom qui fait du bien et qui a le mérite d’aborder de beaux sujets de cinéma assez bien exploités pour que l’on en redemande encore.

EN DEUX MOTS

4

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