SYNOPSIS
Ce nouveau film est inspiré des véritables archives du Père Gabriele Amorth, exorciste en chef du Vatican. En 1987, le prêtre paulinien italien Gabriele Amorth est depuis peu l’exorciste personnel du pape. Il enquête suite à la découverte terrifiante d’un jeune garçon possédé.

Le pape l’assigne alors à une nouvelle mission : rendre visite à un garçon possédé, Henry, qui vit en Espagne. Ses investigations le mèneront à dévoiler une conspiration séculaire que le Vatican a désespérément tenté de maintenir dans l’oubli.

NOTRE CRITIQUE
On ne compte plus les films d’horreur traitant du diable ou des esprits maléfiques. Difficile, donc, de faire quelque chose d’original quand on reprend une énième histoire de prêtre exorciste. Voir que Russel Crowe était à l’affiche nous a tout de même motivé à aller découvrir L’Exorciste du Vatican. Était-ce vraiment une bonne idée ? Très concrètement : vous pouvez passer votre chemin. Il y a des dizaines de films d’horreur traitant du même sujet qui sont bien mieux amenés que celui-ci. En plus de ne rien innover, le film donne une sensation de « déjà vu » tout du long, ce qui rend la chose très redondante, voire frustrante. Les effets spéciaux dignes de L’Exorciste (1973) auraient pu renvoyer à des vintage vibes sympathiques, mais ils sont tellement mal amenés que cela rend juste le tout un peu triste.

Dans cette longue aventure (pas vraiment joyeuse) d’exorcisme dans le désert espagnol, on pourra tout de même se satisfaire de quelques séquences aux dialogues relevés et sympathiques. Notamment avec les échanges en italien au sein même du Vatican : cela rend la chose un tantinet plus immersive. Par ailleurs, le personnage principal, Gabriel Amorth, montre également une facette plus légère et drôle, ce qui contraste avec sa pratique de l’exorcisme, mais de manière intéressante. Au-delà de cet aspect, on pourra également se réjouir de trouver un casting très alléchant : Russel Crowe en tête d’affiche, mais aussi Laurel Marsden ou Daniel Zovatto. Cela étant dit, ce nouveau long-métrage patine et semble s’inscrire dans la lignée des films d’horreur ennuyeux et redondants. Aucune nouveauté à noter, et pas grand-chose à se mettre sous la dent.
EN DEUX MOTS
La preuve en est qu’un casting ne fait pas tout. Russel Crowe, Laurel Marsden ou encore Daniel Zovatto sont des acteurs plus que talentueux, mais malheureusement, cela ne suffit pas à faire un bon film
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