SYNOPSIS
Omar, plus connu sous le nom d’Omar la Fraise, est un bandit à l’ancienne. Contraint à la cavale en Algérie, il vit de petites magouilles, accompagné de son illustre acolyte Roger.

Après avoir régné sur le milieu du banditisme français durant des décennies, ils doivent ensemble accepter leur nouvelle vie alors qu’ils n’ont vécu jusqu’à présent que dans la débauche et la violence.

NOTRE CRITIQUE
Sous un soleil de plomb et sur une terrasse vue sur la mer Méditerranée, nous rejoignons deux gangsters du dimanche, aux allures tarantinesques. Et le mood de ce nouveau long-métrage n’est pas très éloigné de ce qu’a déjà pu faire Quentin Tarantino. Car ici, Benoit Magimel et Reda Kateb interprètent deux pathétiques gangsters, prêts à se refaire la fraise en Algérie. Le côté décalé de deux personnages fonctionne à merveille, notamment grâce aux différents outfits utilisés et à la complicité entre les acteurs à l’écran. On peut également se réjouir d’une mise en scène assez sympathique, sans révolutionner le genre, mais qui aura le mérite de montrer des beaux panoramas algériens. On trouve une sorte d’ambiance western dans ce pays où tout est encore possible pour ces deux protagonistes.

Malheureusement, ce nouveau long-métrage repose beaucoup trop sur son duo d’acteurs. Chaque séquence sera parsemée par leurs humours et les dialogues acerbes qu’on y trouve. De l’autre côté, le récit est clairement faiblard, parfois même un peu cliché. Surtout quand il aborde le sujet de la violence et de l’enfance sans être vraiment critique. On expose également une romance qui a du mal à prendre malgré toute la bonne volonté du réalisateur Elias Belkeddar. Au final, Omar la Fraise ne raconte pas grand-chose à par les déboire de deux gangsters en fin de course, où la conclusion assez prévisible.
EN DEUX MOTS
Un film de gangster léger, où tout l’intérêt repose sur son duo d’acteurs Magimel/Kateb et sur son humour décalé. Pour le reste, on est clairement déçu.
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