SYNOPSIS
La super-héroïne, qui a conquis le cœur de millions de fans à travers le monde, débarque pour la première fois au cinéma ! Ladybug va devoir unir ses forces avec Chat Noir, le charismatique justicier masqué qui n’a pas sa langue dans sa poche, pour affronter le Papillon et sa horde de super-vilains, alors que ceux-ci menacent de détruire Paris.
Mais, alors que les deux héros se rapprochent, Marinette ignore que derrière son mystérieux complice se cache Adrien, le camarade de classe dont elle est amoureuse…
NOTRE CRITIQUE
Rien de tel pour commencer en fanfare qu’un budget colossal de quatre-vingt millions d’euros. Le succès de cette première aventure sur grand écran de Lady Bug et Chat noir se doit d’être tonitruant si le film ne veut pas se vautrer la tête la première dans un vieux caniveau parisien boulevard Barbès.
Et pour rencontrer cet engouement, il faut que la qualité du film soit au rendez-vous. Et ce premier film Miraculous s’en sort bien. Un film pour enfants, héroïque et très joli à regarder. Le film déborde de jolies idées de mise en scène notamment dans ses séquences de combats fluides, et assez inventives par instants. Voir une Ladybug swinger dans les rues de Paris en soirées de pleine lune font directement penser aux meilleures heures des films Spider-Man. Le résultat est propre, net et sans bavures. Et malgré quelques petits défauts de graphismes évidents en début de film, notamment quand l’on se concentre sur les personnages d’arrière-plans. Le tout se révèle être de bonne facture. Visuels ingénieux, et climax très intéressant quand il s’agit d’incendier la capitale française. En ressort des plans inspirants dignes de beaux films catastrophes. On regrettera cependant que le réalisateur Jeremy Zag ne sache que mettre en valeur la tour Eiffel ou Notre-Dame. Tout porte à croire que l’office du tourisme était fermée et que le monsieur ne connaisse que ces deux structures à l’affluence déjà bien établie.
On pourra être heureux du traitement effectué sur nos personnages. Bien que très classique quand il s’agit de celui de Marinette. L’alchimie entre nos deux héros fonctionne bien et le final pourra ravir de nombreux fans de la série, qui auront entre leurs mains le fin mot de cette histoire, assez tordue par moments. On retiendra également que la voix française de Marinette est assez insupportable et que le changement de voix lors de séquences dialoguées et séquences musicales (oui oui, on y revient) explose toute immersion. Les timbres de voix ne collent pas. Car oui Miraculous, est à notre grande surprise, une comédie musicale. Et c’est ici que le bat blesse. Ce film d’animation ne sait pas comment rendre ses morceaux marquants, ni même comment les structurer comme il se doit. Et on passera sur la qualité musicale également, proche du viol auditif. Apportez les boules quies. Et ce sont ces musiques qui se répéteront sans arrêts, et qui au final ne servent à rien à part rajouter une bonne quinzaine de minutes en plus à ce film. Ces partitions développent les personnages de manière beaucoup trop simpliste et c’est ici que toute subtilité s’envole.
Mais fort heureusement le divertissement reste au rendez-vous. Et vos enfants vont très certainement adorer, comme ils ont adoré la série. On ressort de la séance avec un peu de sympathie pour le film que l’on vient de voir, même s’il ne restera pas dans les annales.
EN DEUX MOTS
Si l’on fait l’impasse sur l’aspect comédie musicale complètement raté de bout en bout, ce film Miraculous s’en sort bien. Notamment, lors de ses séquences d’action inventives et plutôt propres en termes de visuel. Un film pour enfants sympathique, mais qui ne restera pas gravé dans les mémoires
3
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Watchbuddy 
C’est Thomas Astruc, le créateur de Miraculous. Pas Jeremy Zag, qui n’en est que le producteur.
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Oups merci !
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