CRITIQUE | FILM

ANTIGANG, LA RELEVE : une suite inoffensive

Après un premier volet sorti en 2015, le cinéaste Benjamin Rocher, toujours en compagnie d'Alban Lenoir et de Jean Reno, remet le couvert sur Disney Plus. Une histoire de vendetta familiale au sein de la brigade policière. Notre critique de 'Antigang, La Relève'.

SYNOPSIS

Ancienne légende de la brigade Antigang connue pour ses méthodes musclées et peu conventionnelles, Niels Cartier, a quitté la police à la suite d’une intervention qui a mal tourné et conduit au décès de sa femme.

© Antigang, La Relève

Quand le gang de braqueurs responsable de sa mort réapparait huit ans plus tard, Niels ne laisse personne se mettre en travers de son chemin pour obtenir vengeance. Quitte à devoir former malgré lui un duo explosif avec sa fille de 14 ans, au tempérament bien trempé…

NOTRE CRITIQUE

Après un été torride, il est temps de retourner au bureau. Mais avant un lundi morose, rien de tel que de se mater un nouveau film sur Disney Plus..

Ce n’était finalement pas la meilleure idée. Ce nouveau long-métrage du réalisateur français Benjamin Rocher n’a définitivement rien à proposer de nouveau, la relève est plus ennuyeuse que l’ancienne génération. Construit autour d’une vendetta familiale sous forme de comédie d’action, Antigang, La Relève se perd assez vite dans les travers prévisibles du genre. Le père renie son passé après son trauma, la fille a soif de vengeance. Bref, pas vraiment de fraîcheur dans l’angle exploitée, et le scénario ne va pas s’améliorer au fil des minutes. Après quelques enquêtes expédiées à la vitesse de la lumière, on laisse très vite place à la baston. Ce qui aura le mérite de relever le niveau du long-métrage avec des séquences d’action dynamiques et plutôt bien chorégraphiées, comme à chaque fois avec Alban Lenoir au casting -même si ce film n’a pas 1% de l’énergie de Balle Perdue (2020). Ces scènes sont cependant inégales en termes de mise en scène, avec pour l’une des pires, la bagarre dans un sous-sol mal éclairé d’un Décathlon parisien..

© Antigang, La Relève

On pourra néanmoins se réjouir du casting principal du film. Effectivement, on trouve une véritable alchimie à l’écran entre Alban Lenoir et Cassiopée Mayance. Un duo papa/fillette qui fonctionne, aussi bien sur le plan comique que sur le plan émotionnel. On revient cependant toujours au moins bon au fil des minutes et à travers des dialogues qui oscillent entre le comique raté et le nanar ringard. Avec pour clou du spectacle, des antagonistes clichés au possible dotés d’accents allemands dignes des plus grandes parodies. Oui, ça paraît drôle à quelques instants, puis ça devient très cringe durant les séquences finales, en décrédibilisant l’intrigue de long en large. Dommage également de ne pas avoir approfondi l’idée de l’arme chimique introduite au début du long-métrage. Il y avait un beau potentiel, mais l’usage est trop maigre pour en faire un point fort. En définitive, Antigang, La Relève n’apporte rien de nouveau sur le plan cinématographique, quel est donc l’intérêt d’avoir fait une suite ?

À retrouver sur Disney Plus.

EN DEUX MOTS

Parmi les nombreux projets insipides de Disney Plus, avec un Alban Lenoir dans son registre de prédilection, personnage/cascadeur identique de projets en projets. Antigang 2 ne réinvente rien, et c’est un comble pour un film qui est censé mettre en lumière la relève.. 

1,5

Note : 1.5 sur 5.


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