SYNOPSIS
Toujours obsédé par le souhait de venger son père, Black Manta est désormais doté d’une puissance décuplée grâce au Trident Noir légendaire qu’il détient. Afin de contrecarrer ses plans destructeurs, Aquaman doit faire équipe avec son frère Orm, autrefois roi d’Atlantide et actuellement détenu.

Unissant leurs forces, ils doivent surmonter leurs divergences pour préserver leur royaume et éviter une catastrophe imminente menaçant le monde.

NOTRE CRITIQUE
Ce mois de décembre 2023 marque la fin du DC Extended Universe avec le second opus centré sur Aquaman. L’occasion de relativiser sur tous les autres films proposés par cette saga de super-héros, car Aquaman 2 est une véritable purge aquatique.
Le cinéaste James Wan réalise un véritable exploit. Il réunit tous les pires défauts, les choix les plus contestables et les idées les plus médiocres de l’univers DC dans un seul et unique film, qu’il nous offre en cadeau de Noël. Aquaman 2 est peut être ce que l’on a vu de pire au cinéma depuis longtemps. D’abord, par une paresse narrative évidente, qui ne prend même pas le temps de développer de nouveaux personnages. Pourquoi s’embêter quand on peut simplement prendre ceux du premier volet et les transformer de gentils en méchants ? Mais aussi et surtout, par une esthétique épouvantable du début à la fin. Évidemment, donner l’illusion d’être sous l’eau au cinéma n’est pas une tâche facile (à moins d’être James Cameron), mais là, on atteint le foutage de gueule. Tout est sombre, d’un bleu marine oppressant, et chaque mouvement de personnage provoque un clignement des yeux inévitable, comme si l’eau de la piscine annonçait un pH de 1. On regrettera parfois même d’avoir acquis le sens de la vue, quand on observe les effets spéciaux horribles, venant presque concurrencer Ant-Man et la Guêpe : Quantumania. Ces films sont les deux faces d’une même pièce, illustrant comment les studios de super-héros s’essoufflent en tentant de relancer la machine avec des personnages qui n’intéressent plus grand monde.

On connaît le style de jeu de Jason Momoa, rarement subtil, mais cette fois-ci, c’est clairement au plus bas. Il serait temps qu’un réalisateur lui suggère d’arrêter de faire le « biker énervé » à chaque fin de prise, ça devient insupportable. On a l’impression de revoir Dante Reyes de Fast & Furious dans Aquaman. On aimerait pouvoir commenter la mise en scène de James Wan, mais elle est inexistante. Du nouveau royaume sous-marin à la prison désertique qui porte bien son nom, il n’y a rien à souligner. Mais finalement, on a vu d’autres films de super-héros avec ces défauts, donc qu’est-ce qui fait que celui-ci soit pire. Son intrigue. On se fout littéralement de cette histoire de grand méchant qui fait son retour avec un pouvoir à peine compréhensible et où on a besoin de l’aide d’un autre méchant pour le combattre. C’est totalement idiot, et le parallèle avec le réchauffement climatique sent justement le réchauffé. On ne peut que sauver le travail autour de l’esthétique de Black Manta, qui aurait mérité d’être explorée davantage, notamment sur le côté schizophrène qui émerge. Pour le reste, Aquaman et le Royaume Perdu est un naufrage et un piteux clap de fin pour le DC Extended Universe.
EN DEUX MOTS
Décembre 2023 marque la conclusion catastrophique du DCEU avec Aquaman 2, une purge aquatique. Le réalisateur James Wan réunit les pires défauts de l’univers DC dans ce long-métrage, caractérisé par un scénario absurde, une esthétique hideuse et des effets spéciaux de mauvaises factures. Bref, un triste épilogue pour le DC Extended Universe.
1,5
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