#25 : LES DIAMANTS SONT ETERNELS
Pas fameux du tout le départ de Sean Connery. Alors qu’il avait prévu de se retirer après On ne vit que deux fois, il a finalement accepté de revenir pour succéder à George Lazenby, attiré par un chèque jugé exorbitant à l’époque. Ce qu’il se passe dans le long-métrage n’est pas si intéressant que cela et manque de panache pour un 007. Entre courses-poursuites molles et un peu ridicules, rien ne va plus. La James Bond girl du film semble n’être là que pour faire joli, dépourvue de toute profondeur ou intelligence. Quant au méchant, supposé être l’antagoniste ultime de Bond, il est totalement desservi par son apparence et son comportement risibles.
#24 : OCTOPUSSY
Avant dernier film de Roger Moore, on sent déjà que l’acteur aurait peut-être dû envisager de prendre sa retraite. Si les paysages exotiques traversés par le film sont un véritable régal pour les yeux, le reste semble relativement fade. À l’exception d’une séquence d’ouverture ébouriffante qui parvient à surpasser toutes les précédentes dans les films du cinéaste, ainsi qu’une courte poursuite palpitante à bord du train d’Octopussy, ce quatorzième volet se montre avare en spectaculaire, le plaçant parmi les films mineurs et conventionnels de la franchise.
#23 : OPERATION TONNERRE
On risque de se faire taper sur les doigts pour cela, mais franchement, ce film est d’une longueur insoutenable. Entre ses séquences d’expositions interminables en passant par ces combats sous-marins d’une lenteur abyssale (lol), cet opération tonnerre ne nous captive pas plus que ça. Mais on doit avouer que la musique de Tom Jones sauve un peu les meubles !
#22 : DANGEREUSEMENT VOTRE
On ne va pas se le cacher, c’est l’affecte qui parle. Car le film aurait probablement dû se retrouver en dernière position. S’il n’y avait pas eu le tandem Christopher Walken/Grace Jones, ainsi que ce climax de fou furieux tourné en partie en prise de vue réelle sur le Golden Gate Bridge de San Francisco, on se serait retrouvés devant ce qui aurait pu être le pire film de la franchise.. Entre Roger Moore beaucoup trop vieux pour ces conneries qui a besoin d’une doublure cascade pour monter des escaliers et ce rythme en dents de scie, il n’y a pas grand-chose à sauver.
#21 : ON NE VIT QUE DEUX FOIS
Malgré une dizaine de visionnages, on ne sait toujours pas ce qu’il se passe réellement dans ce film. Mis à part un climax d’une générosité infinie, magnifié par des décors d’un réalisme impressionnant, l’ensemble reste finalement fade et peu mémorable. Mais au moins, on peut écouter Nancy Sinatra au générique.
#20 : VIVRE ET LAISSER MOURIR
Le premier film de Roger Moore dans le rôle de l’espion britannique offre un résultat plutôt satisfaisant. On y retrouve un peu l’esprit des premiers films de Sean Connery tant l’espionnage prend une place très importante dans le récit. Même si l’acteur est encore en train de trouver ses marques, et même s’il est bien entouré, on regrettera tout de même la présence d’un méchant peu mémorable et un climax qui frôle le ridicule. Malgré ces défauts, la course-poursuite en hors-bord constitue un véritable moment d’anthologie, méritant toute votre attention..
#19 : JAMES BOND CONTRE DR.NO
Premier film de la saga et premier banger. Sean Connery, irrésistible dans la peau de James Bond, au service d’un scénario aux petits oignons et bien rangé dans le genre comme on l’aime. Ça ne fait pas de mal à une mouche, mais les années le rendent d’autant plus kitsch et attachant. Les prémices d’un futur radieux.
#18 : QUANTUM OF SOLACE
Certains nous maudiront de le mettre aussi haut dans le top, mais malgré ses énormes défauts de montage pouvant rendre malvoyants un ophtalmo, Quantum Of Solace est l’anti-blockbuster des années 2020 tant le tout s’enchaîne d’une manière furieuse. Un film extrêmement nerveux où il est difficile de s’y retrouver, mais c’est tellement borné et explosif à l’image du personnage dans cet opus, qu’il est difficile pour nous de le mettre plus bas dans le classement. Eh oui, on aime Mathieu Amalric en écoterroriste.
#17 : GOLDENEYE
Grand cru de la saga et premier essai pour Pierce Brosnan dans la peau de James Bond. Le tout s’avère classe et on sent que le bonhomme n’a pas été choisi au hasard tant son charme fait des ravages. Le rôle est, sans aucun doute, fait pour lui. Une mission marquante aux quatre coins du monde avec les plus belles femmes, les plus beaux gadgets et les séquences d’actions purement jouissives styles années 90. Dommage que le climax soit aussi décevant et qu’Eric Serra foire sa composition musicale.
#16 : MOONRAKER
Plaisir coupable, et on l’assume. Jamais un 007 n’est allé aussi loin dans la connerie et cela colle parfaitement à la prestation de Roger Moore. On frôle même la parodie par instants, et on le fait bien. Le tout est follement démesuré et on enchaîne les séquences d’action toutes assez impressionnantes. Gros coup de cœur pour le prégénérique d’une redoutable efficacité et qui reste bluffant à l’heure actuelle. C’est dans ces moments que l’on voit que Tom Cruise n’a pas inventé les cascades. Et la Bond Girl est parfaite !
#15 : L’HOMME AU PISTOLET D’OR
Oui, le film est complètement débile. Oui, Hervé Villechaise en méchant, ça n’a aucun sens. Oui, c’est What the fuck, oui la Bond Girl est complètement débile. Mais c’est si fun ! Et Christopher Lee incarne potentiellement l’un des meilleurs méchants de la saga, alors on prend !
#14 : AU SERVICE SECRET DE SA MAJESTE
On ne va pas faire que des heureux ici. Même s’il avait énormément divisé à l’époque, celui-ci est devenu petit à petit un classique du genre et un grand cru de la saga. George Lazenby casse les codes dans une mission dopée à l’adrénaline et aux courses-poursuites haletantes en deuxième partie de film face à un ennemi impitoyable. De plus, Diana Rigg incarne l’une des meilleures Bond Girl.
#13 : MEURS UN AUTRE JOUR
C’est nase, on le sait. Mais on aime bien.
#12 : BONS BAISERS DE RUSSIE
Un thriller Hitchcockien à la géopolitique tendu. C’est sombre, froid et les antagonistes sont menaçants. Un classique de chez classique tenu par un Sean Connery éblouissant et une Daniela Bianchi charmante.
#11 : TUER N’EST PAS JOUER
Premier essai de smoking pour Timothy Dalton. Un pur cocktail bondien comme on en fait plus. Entre séquences et poursuites explosives aux quatre coins du monde, on retrouve un 007 plus tendre, plus humain et surtout plus attachant. Une performance qui n’est pas sans rappeler celle des films de l’ère Craig. Énorme coup de cœur pour Maryam D’abo en Bond Girl. Potentiellement l’une des meilleures de la saga. Et que serait le film sans l’impériale dernière composition de John Barry pour la saga.
#10 : LE MONDE NE SUFFIT PAS
Si on met de côté la réalisation ininspirée du long-métrage, la troisième mission de Pierce Brosnan est une réussite parfaitement ancrée dans son époque. Après un prégénérique de fou furieux et un thème sensuel signé Garbage, le film ne nous pouvait pas mieux se lancer. Et Non, on ne trouve pas que Denise Richards soit de trop. Au contraire. Elle entoure parfaitement Bond avec Sophie Marceau en antagoniste froide et manipulatrice. On aime.
#9 : GOLDFINGER
Quand on pense à James Bond, on pense très souvent à Goldfinger. À juste titre. Le premier véritable film de la franchise qui donnera la note aux successeurs. Première chanson signée Shirley Bassey, première apparition de l’Aston martin DB5 aux coté du plus classe que jamais, Sean Connery. Le premier vrai James Bond pur jus. Et on sait très bien que des comme celui-ci, on n’en fera plus.
#8 : RIEN QUE POUR VOS YEUX
Une madeleine de Proust. Pouvant faire office de rabat-joie, il dénote complètement de ce qu’il s’est fait auparavant. Passé la première partie full 80’s avec la bande originale cheesy comme jamais signée Bill Conty, le film se pose et parait alors plus froid et meurtrier. Roger Moore plus sérieux au côté d’une froide Carole Bouquet assoiffée de vengeance. Certainement le film de la saga à regarder pour passer un excellent moment de divertissement. De l’action en pagaille dans un cocktail de divertissement parfaitement dosé.
#7 : SPECTRE
Les fans dépaysés par la voie que prenait l’ère Daniel Craig devraient être heureux de la tournure que prend Spectre. Ce 24e film, malgré les innombrables défauts d’écriture que l’on peut lui mettre sur le dos, n’est rien d’autre qu’un hommage aux trois cents références des films précédents. Un Bond très classique qui fait un bien fou. De sa séquence de prégénérique figurant parmi les meilleures de la saga grâce au talent de metteur en scène de Sam Mendes, pour enchaîner dans un festival de paysage et de contemplation pour le reste du film. Dans Spectre y règne une ambiance très particulière qui nous émerveille un petit peu.
#6 : DEMAIN NE MEURT JAMAIS
007 Signe ici son film le plus généreux et explosif jamais fait dans la saga. Un pur actioner movie à la sauce 90’s comme il est devenu impossible de faire aujourd’hui. Gun fight stériles, punchlines à la schwarzy, explosions à tout-va, crissement de pneus lors d’une poursuite dans un parking souterrain.. Rajoutons à cela la musique électrique de David Arnold, parfait successeur de John Barry. Pierce Brosnan est parfait et devient Bond. Sans parler de Michelle Yeoh, elle et son partenaire de jeu forment un couple de cinéma iconique dans un film shooté à la testo et l’adrénaline. Excellent.
#5 : L’ESPION QUI M’AIMAIT
Une ode à l’aventure et à la démesure. La troisième mission de Roger Moore est une œuvre culte et incontournable du cinéma d’action et d’espionnage de toute l’histoire du cinéma. De sa séquence d’ouverture parfaitement bondienne, en passant par ses antagonistes bien mastoc et des paysages à foison, on n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce film où tous les personnages sont attachants. À commencer par Roger Moore plus blagueur que jamais aux côtés de Barbara Bach avec qui il formera un parfait duo d’espions où tous les coups seront permis pour déstabiliser l’autre. Le film de la démesure dans ses décors, ses voyages, ses séquences d’actions et même ses scènes de poursuites que bon nombre de blockbusters n’arrivent plus à reproduire aujourd’hui. Et me dites pas que vous n’avez pas envie de vous procurer la lotus esprit modèle amphibien hein.
#4 : CASINO ROYALE
Martin Campbell a parfaitement introduit le nouvel interprète de 007 dans Goldeneye, et il excelle ici dans Casino Royale. On découvre Daniel Craig dans la peau d’un Bond nouveau et jusqu’alors jamais vu au sein de la saga. Brutal, violent, sanguinaire mais aussi très humain et doté de nombreuses failles que ses ennemis s’obstineront à explorer. Le Bond parfait de A à Z. Celui qui va réellement t’emmener en haut d’une grue pour sauter sur un bâtiment voisin, celui qui de par son montage frénétique va t’essouffler à n’importe quelle course-poursuite, celui qui va te faire claquer les fesses quand Mads Mikkelsen apparaît dans une pièce, celui qui va te rendre amoureux d’Eva Green et celui qui va te faire découvrir une nouvelle facette d’un personnage que les fans pensaient connaître.
#3 : SKYFALL
Un choc cinématographique, tout simplement. Skyfall est un divertissement d’auteur exceptionnel qui ne manque pas de faire mouche. Avec ce 23e film, Sam Mendes signe à ce jour le Bond le plus chiadé de la franchise. Tout cela grâce à la photographie somptueuse d’un Roger Deakins inspiré et des costumes de Tom Ford. Tout cela dans un pur trip d’espionnage de 2h30 où une icône du cinéma des années 60 prend un dépoussiérage complet de sa vie pour renaître de ses cendres. Sans parler de la chanson titre impériale signée Adèle et de l’un des meilleurs antagonistes de la saga interprété par le flippant Javier Bardem. Plus qu’un grand James Bond. Du grand cinéma.
#2 : NO TIME TO DIE
On sait que cela va diviser, et on sait que cela va être compliqué de parler de cette bombe qui fait encore couler beaucoup d’encre et de larmes chez les fans de la saga. Mais on l’assume. No Time to Die, est un grand film de la saga et nous sommes persuadés qu’avec le temps les spectateurs l’accepteront. Rares sont les sagas qui osent, qui prennent des risques et qui décident d’innover quitte à se mettre 60 ans d’héritage à dos. Pourtant, avec ce dernier film de l’ère Daniel Craig, les partis pris sont bien présents. Faire du neuf avec du vieux et le faire bien. Ce chant du cygne est un petit bijou de cinéma d’action et arrive à casser les codes tout en restant parfaitement Bondien. Que ce soit dans l’écriture du méchant bien plus complexe qu’il n’y parait, que dans celle du personnage de 007 plus vulnérable que jamais. Culte à en devenir. On vous l’assure.
#1 : PERMIS DE TUER
Potentiellement le film de la saga le plus différent des autres avec No time to die. Une histoire de vengeance personnelle avec un Dalton sombre et meurtri face à l’un des meilleurs antagonistes de la franchise : Franz Sanchez incarné par Robert Davi. James Bond est également entouré des plus belles femmes dans cette périlleuse mission explosive, foutrement impressionnante sur le plan technique. Rien que la séquence d’introduction bluffante, qui aura inspiré Christopher Nolan dans The Dark Knight Rises, mérite le détour. Et l’on ne vous parle même pas du climax à la sauce Mad Max des années 90 avec une course entièrement créée avec des camions citernes. C’est pourtant l’un des films qui a le moins fonctionné lors de sa sortie. Il est aujourd’hui revu à la hausse tout comme l’interprète principal qui est considéré par beaucoup comme l’un des meilleurs acteurs ayant incarné l’espion britannique.