SYNOPSIS
Ancien membre du GIGN, Franck Lazarev mène une vie paisible avec sa femme Léo et s’apprête à devenir père. Mais son passé le rattrape brutalement lorsqu’une organisation criminelle, liée à ses anciennes missions, fait irruption à leur domicile et enlève Léo. Après avoir échappé de justesse à une tentative de meurtre, Franck découvre que les ravisseurs exigent qu’il obéisse à leurs ordres pour garantir la vie de son épouse.

Plongé dans une affaire d’État qui le dépasse, il devra mobiliser toutes ses compétences pour sauver Léo et déjouer un complot qui menace bien plus que sa propre famille.

NOTRE CRITIQUE
L’année avait pourtant bien démarré dans le cinéma français. On a eu droit au très plaisant Un Ours Dans Le Jura réalisé par Franck Dubosc. Tous les feux étaient au vert, jusqu’à ce que Netflix débarque avec ses gros sabots. Et l’algorithme de la plateforme américaine est clairement aux manettes pour Ad Vitam. Un scénario ficelé par une intelligence artificielle, qui se nourrit de tout ce qui a vraisemblablement fait de l’audience sur Netflix récemment. Au programme donc : de l’action, des cascades spectaculaires, et un complot d’État imbriqués dans ce thriller policier. On devine une petite inspiration puisée dans Balle Perdue, par exemple. On copie, on duplique et on voit si les performances sont bonnes. L’image, la narration et tout le reste semblent déjà vu des millions de fois sur Netflix.. L’humain, le beau et surtout le cinéma sont relégués au second plan dans Ad Vitam, qui se contente de débiter assez naïvement son histoire. C’est aussi pour ça qu’on retrouve des automatismes très masculins en filigrane. Netflix a certainement demandé à l’algorithme d’être un peu plus féministe, mais pour répondre à cela, l’algortihme a ajouté une scène avec une femme enceinte qui se bat contre quatre mecs à mains nues.. Pour autant, cela en fait-il un mauvais film sur toute la ligne ? Pas nécessairement…

Car, malgré les défauts structurels presque endémiques à la plateforme, Ad Vitam offre quand même un thriller dynamique avec quelques séquences intéressantes.. -quand le film n’est pas rattrapé par les incohérences scénaristiques évidemment ! L’action est bien exploitée pour dynamiter les moments-clés, et le personnage principal bénéficie d’une construction convenable : ancien du GIGN, hanté par ses angoisses et muni de quelques facultés au-dessus de la moyenne. D’ailleurs, Ad Vitam accorde un long moment au thème du deuil, ce qui est assez inattendu dans ce type de projet. Dommage que tout cela soit parasité par les énormes raccourcis scénaristiques et une petite erreur de casting. C’est là, sous nos yeux les amis. Pourquoi avoir pris Guillaume Cannet dans le rôle principal quand tu as littéralement Nassim Lyes dans ton film ! C’est presque du foutage de gueule quand tu connais le talent de l’acteur dans le domaine de l’action-movie. Ad Vitam y perd clairement au change, et ce qu’on retiendra principalement, ce sont ses scènes complètement what the fuck, plutôt que ses qualités. Le héros qui s’échappe dans un karting volant n’était pas dans mon bingo 2025. Et on est qu’en Janvier.
A retrouver sur Netflix
EN DEUX MOTS
Ad Vitam est un pur projet Netflix dans l’esprit de tout ce qui fonctionne en termes d’audience sur la plateforme. Rien de nouveau sous le soleil, mais on regrette évidemment que Nassim Lyes ne soit pas le héros de cette histoire qui manque de punch (il était vraiment fait pour le rôle pourtant).
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