CRITIQUE | FILM

LUCA : une aventure à l’italienne !

Vous aussi vous attendez vos vacances d'été avec impatience ? Eh bien le nouveau Pixar va vous donner un petit avant-gout de tout ça. Direction l'Italie, et même pas besoin de passeport vert !

Ca raconte quoi ?

Prenez une grande respiration, on plonge dans les fonds marins du bord de l’Italie. Nous allons y trouver Luca Paguro, une sorte de croisement entre le monstre de La Forme de L’eau et un Wraiths dans Stargate. Il passe ses journées à surveiller des poisson-moutons au fond de la Méditerranée. C’est pas le job de rêve, vous l’aurez compris. Luca veut donc s’enfuir de son quotidien, il a soif de liberté.

Ca tombe bien, il va faire la rencontre d’Alberto Scorfano sur les bords d’une plage. Ah oui, j’ai oublié de préciser, il est capable de prendre l’apparence d’un être humain lorsqu’il arrive à la surface. Il découvre alors le monde terrestre. Son ami Alberto, quant à lui, aime cabrer des Vespa sans avoir le BSR. C’est donc tout naturellement qu’il l’embarque dans une aventure exceptionnelle : une course en deux-roues dans le village de Portorosso !

Notre humble avis

J’en attendais beaucoup, surtout après ma déception pour le dernier film Soul. Pixar m’a habitué à mieux, que des classiques au compteur, et pourtant..

C’est à nouveau une mini-déception. Une déception mesurée en fait, car je préfère nettement Luca à Soul. On a parfois tendance à mettre la barre assez haute avec Pixar. Ils nous ont tellement sorti de chefs-œuvre qu’on s’y habitue, que voulez-vous. Pourtant, visuellement c’est encore très très (très) beau. Mignon tout plein comme on dit, que cela soit sous l’eau ou sur terre. On est fan de cet univers coloré qui met en valeur une Italie pétillante et solaire –façon village des Cinque Terre. Tu sais, comme sur les miniatures de Booking ou Lilligo.

Les personnages sont sympas, plein d’enthousiasme en tout cas. On comprend tout de suite les enjeux pour Luca, il a soif de liberté, il veut découvrir le mondeun peu comme tous les adolescents. On y traite aussi la question de la tolérance, et de l’acceptation –c’est sympa, mais pas non plus ultra innovant.. Les personnages secondaires sont assez bien travaillés. Alberto et Luca forment un duo de choc, et on adore les voir évoluer à l’écran. Enfin, Giula apporte une petite touche d’humour et d’entrain dans tout ca.

En revanche, on nous dépeint assez grossièrement l’Italie. On aurait aimé plus de finesse dans le développement de cet univers transalpin. Les séquences où on bouffe des pâtes + les expressions : « Santa Mozzarella » – « Santa Ricotta« . Bon.. Un peu plus de subtilité, ça ne fait pas de mal. Et puis il manque ce petit truc, cette petite étincelle. En fait, à vouloir faire très terre à terre, ça manque forcément un peu de magie. On connait la fin dès les premières minutes, c’est très linéaire dans la narration. Au final, trop peu de surprise à mon goût.

EN DEUX MOTS

C’est visuellement encore une fois très réussi, mais on ne peut plus se contenter que de cela avec Pixar. Ca coche toutes les caches, mais ça manque cruellement de surprise et de magie !

3

Note : 3 sur 5.

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