ÇA RACONTE QUOI ?
Evelyn Wang est à bout : elle ne comprend plus sa famille, son travail et croule sous les impôts.. Soudain, son mari.. mais pas vraiment son mari.. la transporte dans le multivers, des mondes parallèles où elle explore toutes les vies qu’elle aurait pu mener. Marvel n’a plus le monopole des dimensions multiples , Doctor Strange risque d’être jaloux.

Car Evelyn Wang va, elle aussi, devoir combattre des vilains méchants. Face à des forces obscures, elle seule peut sauver le monde, mais aussi préserver la chose la plus précieuse : sa famille. Heureusement, elle sait se battre dans d’autres univers..

NOTRE HUMBLE AVIS
Que de louanges depuis sa sortie. EEAAO (je ne vais pas m’amuser à écrire le titre en entier à chaque fois, désolé) fait quasiment l’unanimité chez les cinéphiles. Ils s’accordent tous à dire que ce nouveau long-métrage des Daniels est un parfait pied-de-nez au cinéma Marvel. Voire même, le meilleur film de tous les temps (j’ai vraiment lu ça). Il faut doser, et c’est ce que l’on compte faire dans cet article. Il est vrai que le synopsis est très sexy : une adaptation sérieuse, maline et spirituelle du fameux multiverse, que l’on connaît maintenant assez bien. On trouve également au casting une légende du cinéma d’arts martiaux, Michelle Yeoh, c’est dire à quel point tout était réuni pour que la sauce prenne. Mais très vite, EEAAO devient un grand foutoir. Là où certains voient un récit poétique imbriqué dans diverses strates d’univers, nous voyons plutôt un assemblage de spéculos/nutella qui n’a rien à foutre dans un Tiramusi. Ce nouveau long-métrage est bien loin d’être mauvais, mais il est gavant –pour une fois que l’on reproche à un film d’être beaucoup trop généreux..

En réalité, EEAAO livre ce qu’on lui demande de livrer. Un film d’action aux allures du cinéma hongkongais, blindé de références et de rythme. Il n’en faut pas plus pour satisfaire la plupart des spectateurs dans une salle de cinéma (la preuve est qu’il fonctionne bien aux US). Les Daniels ne sont pas non plus les couteaux les moins aiguisés du tiroir. Ils proposent tout un tas de bonnes idées que cela soit sur la réalisation, comme la mise en scène. Mais EEAAO n’a rien de révolutionnaire, sauf si l’on découvre le cinéma après 50 ans dans le coma. Cependant, il faut avouer que les scènes de kung-fu redonnent automatiquement le sourire. S’il y a bien une chose où le film excelle, c’est dans ce domaine. Lisibles, généreuses et parfaitement chorégraphiées, ces différentes séquences de baston donnent le La tout au long du projet. En résumé, EEAAO reste un film plus que correct pour cette fin d’été, et on vous encourage à le voir. Il est par ailleurs trop difficile de mettre une note en dessous de la moyenne avec Michelle Yeoh au casting !
EN DEUX MOTS
Brouillon par moment (souvent), le film se démarque cependant par des séquences de baston excellentes et une bonne mise en scène. Ce n’est pas le film de l’année (ce n’est d’ailleurs même pas le film du mois), mais c’est l’un des plus audacieux !
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