SYNOPSIS
Pierre, ingénieur parisien, se rend dans les Alpes pour son travail. Il est commercial pour une grande entreprise et tente de refourguer des robots de maintenance à ses nouveaux prospects. Mais lors de son déplacement, il est irrésistiblement attiré par la montagne aperçue au coin de la fenêtre.

Il décide alors d’y passer un week-end en installant son bivouac en altitude. Mais au fil des heures, puis des jours, une terrible envie de ne plus redescendre apparaît. Là-haut, il fait la rencontre de Léa et découvre de mystérieuses lueurs..

NOTRE CRITIQUE
Le cinéaste français Thomas Salvador réalise ici son troisième long-métrage, et celui-ci semble être une véritable bouffée d’air frais pour le réalisateur. La Montagne porte simplement, mais efficacement son nom, car le cœur du film se trouve bien à 2000m d’altitude. Quasiment toutes les séquences y seront tournées, ce qui offre d’entrée de jeu un parfait panorama visuel et des images parfois à couper le souffle. Mais ce n’est pas un simple film échappatoire sur le retour à la nature, pas que, en tout cas. Le long-métrage peut être scindé en deux parties. L’une, ultra réaliste que cela soit dans la réalisation ou dans le scénario. L’autre, où l’on bifurque sur un univers totalement fantastique. La transition est brutale, mais il faut saluer la démarche, car Thomas Salvador propose avec ce virage une couleur toute particulière au projet.

Malheureusement, le film pâtit d’un personnage principal sans relief et sans réel charisme. On a beaucoup de mal à s’impliquer dans son « aventure » » à cause de son côté glacial et peu expressif. Heureusement, on y trouve également l’excellente Louise Bourgoin et son personnage bien plus solaire, apportant la dose d’émotion qu’il nous manquait. Mais on restera relativement insensible au récit face aux longues séquences en Haute Montagne avec un personnage qui peine à fasciner ou à interpeller son spectateur. De manière générale, le film est à l’image de son protagoniste. Les séquences de dialogue sont ratées, on est également déçu par la manière de filmer les échanges amoureux.. Bref, tout semble clinique, et même avec l’arrivée du fantastique dans le récit. Bien que cela procure une dose d’intrigue assez intéressante, mais encore une fois, la mise en forme peine à embarquer son audience.
EN DEUX MOTS
Malgré un scénario audacieux et malin, ‘La Montagne’ perd le spectateur au fil des mètres gravis par son personnage principal bien trop apathique. Mais son côté fantastique saura peut-être intriguer certains.
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