SYNOPSIS
Sabri Lahlali, Principal adjoint d’un collège de quartier, est prêt à tout pour que son fils, sur le point de passer le brevet, ait le dossier scolaire idéal. Mais il ne sait pas jusqu’où son entreprise va le mener…
Dans son costume de principal sévère du collège, il tente de tenir tout ce beau monde à carreau, mais ce n’est pas chose simple quand sa vie personnelle se met à dérailler.
NOTRE CRITIQUE
Alors que les scores au box-office de nombreux films se font triomphants, les sorties de la semaine suivent leurs cours dans le paysage cinématographique français. Et c’est en cette semaine plutôt tranquille que sort Le Principal, nouveau film de Chad Chenouga.
Force est de constater que le résultat nous a laissé plutôt indifférents. Un long-métrage de tiroirs, tout juste sorti pour combler certaines semaines d’exploitations vides et sortir quelque chose, simplement pour sortir quelque chose. Le Principal ne sert pas à grand-chose. Peut être à divertir ? Et encore, le temps se fait longuet durant ces une heure et vingt-deux minutes d’images. Là où il était possible de faire une véritable descente aux enfers bien étouffante, avec spirale de mensonges infernale comme l’avait fait Un Homme Idéal sorti il y a quelques années, Le Principal se repose sur ses lauriers et contourne par moment son sujet pour se concentrer sur des partis pris peu intéressants, servant uniquement de remplissage. Le voilà le problème. Le film de Chad Chenouga aurait du tenir sur une trentaine de minutes.
Bien dommage de voir qu’une certaine tension soit si facilement apaisée et mise à l’écart par des séquences en thalasso, n’apportant rien au récit et dont on se serait bien passé. Le film manque d’envie. La mise en scène peu inspirée filme un Roschdy Zem toujours très bon, mais faisant ce qu’il peut face à ce rôle où il n’a malheureusement pas grand-chose à becter. Pourtant, la trame narrative reste bonne et aurait pu laisser place à un rise and fall de qualité. Dommage que le rythme et que le montage ne suivent pas derrière et que la fin soit plutôt bâclée. On remarquera tout de même certains choix de dialogues et de direction scénaristique osées, mais tout le reste est un cran en dessous pour que l’on s’attache véritablement aux personnages ou que l’on soit agrippés à nos sièges.
EN DEUX MOTS
Le rythme n’est pas assez soutenu pour que l’on soit aspiré par cette descente aux enfers, qui a malheureusement trop souvent recours au remplissage. En reste un Roschdy Zem faisant ce qu’il peut.
2
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WatchBuddy 
Merci de m’éviter un visionnage vide d’intérêt… Travaillant dans un collège, le film aurait pu me tenter mais je vais l’éviter ou attendre une diffusion à la télé.
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