CRITIQUE | FILM FESTIVAL DE CANNES

EN FANFARE : feel good movie entraînant 

Critique | Un mois de décembre à éviter pour les frileux ? Pas de panique ! Pour échapper au froid, rien de tel que de se réfugier dans une salle de cinéma et de se laisser envelopper par une comédie française réconfortante.

SYNOPSIS


Thibaut, chef d’orchestre de renommée internationale, sillonne les scènes du monde entier. Un jour, il apprend qu’il a été adopté et découvre l’existence de Jimmy, son frère biologique. Ce dernier est employé dans une cantine scolaire et joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. Tout semble les opposer, si ce n’est leur passion commune pour la musique. Impressionné par le talent musical remarquable de Jimmy, Thibaut décide de réparer ce qu’il perçoit comme une injustice du destin.

© En Fanfare

Peu à peu, Jimmy commence à rêver d’une vie différente… En fanfare est un film français réalisé par Emmanuel Courcol, sorti en 2024. Il a été présenté en avant-première lors du Festival de Cannes 2024.

NOTRE CRITIQUE

C’est la petite bombe qui vient faire péter le bouche à oreille ces dernières semaines. En Fanfare, le nouveau film d’Emmanuel Courcol débarque dans les salles obscures après sa présentation tonitruante au Festival de Cannes dans la catégorie « Première« . Déjà plus de 500 000 entrées sur le sol français et le long-métrage arrive à se faufiler parmi les plus grands noms du podium, tout en défiant la concurrence plus que féroce. Mais pourquoi donc ? Tout simplement, car En Fanfare arrive au bon moment. Le feel good movie d’Emmanuel Courcol s’est trouvé une belle place dans le calendrier de l’année. Les fêtes se rapprochent et rien ne vaut une comédie pleine de bons sentiments pour cette fin d’année. Le film ne révolutionne pas le genre ni ne cherche à innover, mais il connaît sa force : sa sincérité désarmante. Une comédie dramatique qui fait un bien fou et qui est accompagnée par des comédiens de choix, excellents dans leurs rôles.

© En Fanfare

Benjamin Lavernhe succède indirectement à Cate Blanchett dans le rôle de Tar l’année dernière et arrive à briller par la subtilité de son jeu. Il en va de même pour Pierre Lottin qui ne cesse de grimper dans l’opinion publique. Les deux forment un tandem attachant qui fonctionne plutôt bien. Un tandem qui sera mêlé aux intrigues type de la comédie dramatique. Comme dit précédemment, En Fanfare ne révolutionne pas le genre. Loin de là. Le long-métrage emprunte le schéma narratif vu et revu du genre. Les deux personnes que tout oppose, les différentes classes sociales, le coté tragique. Rien de nouveau sous le soleil. Mais c’est par son coté tendre que le long-métrage risque d’attirer son lot de spectateurs. Humour subtil, léger et frais, accompagné d’une fantastique fanfare aux morceaux toujours bien choisis. On reste tout de même sur le cul de voir qu’Emmenez-moi d’Aznavour est mille fois mieux utilisée que dans son propre biopic. Un film qui fait du bien, et qui plaira aux mélomanes, mais également au public qui voudra se réfugier dans une salle pour les fêtes.

EN DEUX MOTS

Même si elle n’invente rien, En Fanfare reste une comédie dramatique attachante et entraînante. Un feel good movie qui saura faire son effet pour les fêtes de fin d’année, et qui par ses deux brillants comédiens, n’aura aucun mal à attirer les foules. Pour notre plus grand bonheur.

3,5

Note : 3.5 sur 5.


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(2 commentaires)

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