ÇA raconte quoi ?
La moitié des gamins nés dans les années 90′ connaissent déjà l’histoire. Oui, vous avez possiblement lu le roman du même nom de Roald Dahl. Eh bien, le film Sacrées Sorcières en est une adaptation assez fidèle. On va suivre la vie paisible d’un petit garçon. Paisible pendant 2min du film, jusqu’à ce que ses deux darons meurent dans un accident de voiture. Hop, le petit garçon (à aucun moment on nous donne son prénom déso) est donc refourgué à sa grand-mère. Et pendant des semaines, elle va s’efforcer de redonner le sourire à ce gosse. Elle décide même de lui offrir un animal de compagnie : une souris. Pour les parisiens, c’est à peu de chose près le même animal qui défonce vos poubelles pour bouffer vos restes à République.

Bref, ça commence à reprendre gout à la vie tranquillement. Mais le pauvre, à peine un malheur s’en va, qu’un autre arrive. Le gamin perd ses darons en janvier, et qu’est-ce qui lui arrive en février ? Il est à deux doigts de se prendre un K.O par une sorcière. Oui, elles existent. Et elles vont même poursuivre ce jeune garçon pour l’éliminer. Tuer des enfants est apparemment le sport national des Sorcières. Sa grand-mère décide donc de se réfugier dans un hôtel pour être à l’abri. Malheureusement, elle arrive à choisir le seul Hilton où a lieu la conférence annuelle des Sorcières du Pays.. Oui, à la place de ce petit garçon, je vérifierais si je n’ai pas récemment brisé plusieurs miroirs dans ma salle de bain.

Notre humble avis
J’avais vraiment hâte de retrouver Anne Hathaway au cinéma. Mais premièrement, les salles de cinéma sont fermées, et deuxièmement, le film est nul. Je suis donc relativement déçu, et c’est pourquoi cette critique sera assez sévère et avec beaucoup de méchanceté gratuite (comme d’habitude quoi).
Malheureusement, je ne suis pas un grand fan de Robert Zemeckis. Je suis peut-être le seul au monde à être passé un peu à côté de Forrest Gump, et je n’ai pas dans ma liste de classiques incontestables Retour Vers le Futur. Mais bon, on ne se parle pas non plus de Robert, réalisateur en herbe sur Daylimotion. Il est quand même un grand nom du cinéma, donc partons du principe que ça va le faire sur ce film. Eh bien non en fait, dès les premières minutes je lâche prise et m’envole dans le pays des rêves. C’est vraiment niais. OK, on se parle d’un roman pour enfants, mais même la démarche est ‘niaise’. Une réalisation sans audace avec des plans numériques que vous avez sûrement déjà vus sur du Ratatouille ou autres films d’animation.

Vous ajoutez à cela des décors qui piquent les yeux. J’ai l’impression d’avoir regardé le film sous un casque VR Playstation. Tout est numérique, à part les portes de l’hôtel peut-être. Et mon dieu que ça rend moche. Il y a quelques effets qui sortent du lot. Notamment ceux concernant les sorcières (effets du visage et du corps). Mais pour le reste, on a l’impression que cela a été confectionné en 2002 avec Windows Movie Maker. Concernant le scénario, on reste fidèle à l’œuvre originale, ce qui est plutôt un bon point. Mais tout cela est mal desservi par les trois personnages centraux de l’histoire (transformés en souris pour l’occasion) . Le premier (le gosse sans prénom) ne sait malheureusement pas jouer la comédie. La deuxième parle deux fois dans le film. Et enfin le troisième est catalogué à son rang de « petit gros » du film (apparemment il ne sait que manger ??). Et désolé de revenir sur le visuel, mais ces souris numériques sont DE-GUEU-LASSES.

En résumé, le film échappe au ragequit uniquement grâce à Anne Hathaway et Octavia Spencer. Elles portent, à elles seules, les minuscules séquences marquantes et intéressantes de ces 1h46. Elles ont fait le job, merci. Maintenant il faut se consacrer à de vrais projets de cinéma s’il vous plait.
En deux mots
Vous allez pleurer à la fin du film. Non pas pour le dénouement, mais parce que c’est visuellement dégueulasse. Je donne quand même deux étoiles : une pour Anne Hathaway et une pour Octavia Spencer.
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MDRRRR J AI TROP RIGOLE EN VOUS LISANT
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