Ca raconte quoi ?
Le Serpent relate l’histoire vraie de Charles Sobhraj, un célèbre tueur en série français d’origine indo-vietnamienne qui sévit dans le milieu des années 70. Mais aussi de sa complice Marie-Andrée Leclerc, une québécoise sans histoire tombée folle amoureuse de ce dernier lors de sa rencontre en auberge de jeunesse ou sur Tinder lors d’un voyage en Asie. Je n »en dis pas plus !

Sous couvert des faux noms d’Alain et Monique Gautier, le couple fait croire aux touristes qu’ils sont revendeurs de pierres précieuses alors qu’en réalité, ces dernières sont volées à des victimes précédentes. Principalement des hippies venus en pèlerinage bouddhiste. Ca ressemble un peu à du dropshipping Ali Express, mais c’est encore pire ! Ils les droguent, les tuent et brulent leur corps en n’oubliant pas de récupérer bijoux, argent, et passeport. Le genre d’expérience qui vous coupe un peu l’envie de faire du Airbnb.

Notre humble avis
Une réalisation aux petits oignons et une photographie superbe. En gros, sur la forme c’est un quasi-perfect. Mais ce n’est pas tout, la Série Le Serpent a beaucoup trop de points positifs, mais on va essayer de vous faire un mini récap.
En dehors d’une musique d’ambiance ajoutant à l’atmosphère étouffante de la série, le casting principal est juste Whaou !–toute ressemblance avec une célèbre marque de délicieuses crêpes fourrées serait purement fortuite. Si l’ensemble du casting est plutôt convaincant –mention spéciale à Billy Howle, qui nous joue superbement un diplomate slash Sherlock– La sublime et talentueuse Jenna Coleman nous offre également une prestation excellente, avec un personnage torturé entre sa « bonne foi » (très vite dit) et son amour fou, limite maladif pour son joaillier et calculateur de « mari ». Ce qui la rend d’ailleurs encore plus convaincante à l’écran –car quid de plus attirant qu’un humain écorché ?

Sortez les drapeaux, on va maintenant parler de Tahar Rahim, car il n’est pas en reste. Il nous donne à contempler toute sa prestance et son charisme dans un rôle de charmant petit céréales keller….céral kilheure…serial killer ! Un rôle qui semble lui aller comme un gant. Il campe à merveille la folie insinueuse et froide pour laquelle le tueur est réputé –oui,car le bonhomme est toujours en vie, faut lire les épilogues aussi !
Surnommé Le Serpent, non seulement parce qu’il échappait souvent aux autorités (et même de prisons) mais aussi pour son sang-froid pragmatique et son côté manipulateur, enroulant son influence autour de sa victime, et resserrant lentement son emprise sur elle. De quoi lui retourner le cerveau progressivement jusqu’à la faire suffoquer une fois obtenu gain de cause. « Tant que je peux parler aux gens, je peux les manipuler. » avoue-t-il d’ailleurs en 1979 (Charles Sobhraj) . Franchement, si ça ne vous donne pas envie de voir la série maintenant !
EN DEUX MOTS
Si vous êtes amateur de séries policières, de séries où il y a plus de blabla que d’action, de séries construites sur fond de vérité (et de whisky) ou que vous avez un petit faible pour les criminels en tout genre, cette série saura vous plaire. Maintenant j’vous laisse, ça va couper.
4
j’ai adoré cette série et son ambiance…
Rahim est tellement parfait dans ce rôle, d’ailleurs je suis sûre que ça va relancer la mode des lunettes à verres fumés carrés ! ^^
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