ÇA raconte quoi ?
Cinq ans ont passé depuis que Godzilla a latté la gueul..les gueules de son ennemi juré au doux nom de King Ghidorah. En gros, un dragon doré à trois têtes, probablement le fruit d’une soirée olé-olé entre Shenron, un Cerbère et un pauvre Magicarpe shiny –on espère pour lui qu’il était dynamaxé lors des ébats sinon… OUTCH. Alors que les scientifiques de l’Institut Raoult pensaient bêtement que des monstres de plus cent mètres amélioraient consciemment l’écosystème de la planète et nettoieraient notre merde à notre place, v’là que Godzilla pète une durite et commence à s’en prendre aux humains... Ce qui en fait prouve que ce dernier est bel et bien conscient des enjeux écologiques pour la survie de la planète. Godzilla votera donc Yannick Jadot en 2022.

MAIS vous vous doutez bien que cela ne plaît pas à tout le monde et surtout pas à l’Organisation Monarch, une collab’ probablement financée par de fervents capit.. défenseurs du bien-être commun. Assurément. C’est pourquoi cette ONG –éthiquement discutable– va aller faire chanter Son Goku, aka le sauveur de la Terre, avec une pauvre petite gamine liée à lui par l’héritage de sa tribu… Kong veut désormais soulever son homologue biologique. Bref, c’est parti pour le combat du siècle, les côtes Winamax et Unibet sont disponibles.

Notre humble avis
Godzilla vs Kong. GODZILLA VS KONG. Rien que l’annonce du titre aurait fait éclater de rire les esprits les plus ouverts et tolérants de la planète –j’étais explosé quand j’en ai entendu parler. Je n’ai pas pu m’empêcher de comparer cela à un Batman vs Superman, à un Civil War et même à un scénario tout droit sorti d’un show de la WWE.
Je n’ai jamais compris le délire des gens à faire des sondages qui mettent en opposition des personnages fictifs du genre « Quel est le personnage le plus fort ? En 1 V1 qui gagne ?? « . Le genre de question que je trouve assez stupide (on l’a fait sur le Facebook de Watchbuddy lol). C’est donc un débat houleux sur lequel je ne m’éterniserais pas. Le scénario n’a jamais été le point fort, ni même le centre d’intérêt des films de Kaiju (monstres), n’étant bien souvent là que pour justifier les scènes de combat titanesques et de destructions dantesques engendraient par l’un d’eux.

Alors ne dites pas ce que je n’ai pas dit. On sent bien qu’avec cet énième reboot Legendary cherche à intégrer une histoire plus ou moins cohérente, à nourrir un mythe vieux de dizaines et dizaines d’années. Mais entre vous et moi, ce n’est pas pour son scénar qu’on se jette sur un film de ce style. Exception fait pour le premier Godzilla de 54 par Ishirô Honda et les propos portés (contexte post-WWII nucléaire pour le Japon tmtc). En revanche, pour ce qui est des scènes d’action, des effets spéciaux, des explosions, des PATATES DE FORAINS dans la tronche –Kong a une jolie droite au passage– ect.. là c’est beau, là d’accord, là on en veut. On en redemande même !
J’avoue avoir été quelque peu décontenancé –OKAY j’étais mort de rire– quand j’ai vu Kong saisir une PUTAIN DE HACHE GEANTE. J’ai alors déposé le cerveau (J’ai dû le remettre en route pour aller pisser) et j’ai jubilé, toujours avec cet air de satisfaction aux allures de sadisme sur le visage.
En deux mots
LA BAGARRE et uniquement LA BAGARRRRRRE !
3,5
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