Ca raconte quoi ?
Basé sur le Comic du même nom des Misters Mark Millar et Frank Quitely, la série parle d’héritage, des sous de la mémé et de la maison de vacances à La Baule. Non en fait c’est plus sérieux que ça. Suite à certains évènements, une poignée d’être humains.. pardon.. une poignée d’AMERICAINS se retrouvent dotés de super-power. De là, ils établissent un code de conduite qu’ils doivent aujourd’hui inculquer à leurs sales gosses en pleine crise d’adolescence –sans les boutons sur la gueule.

Des dîners de famille à coup de (à dire avec un accent british distingué) « vin français », des prises de bec, des vieilles leçons de morale et des grosses tatanes, vous l’aurez compris, Jupiter’s Legacy est une série à partager en famille. La miff avant tout, comme dans Fast & Furious quoi ! Mais la série ne parle évidemment pas que de ça. Vous oubliez que nous avons affaire à des super-héros ici !

Notre humble avis
Si vous avez vu The Boys et Invincible, c’est sûr que ce n’est pas la même chanson. En effet, exit les enjeux du scénar’ qui restent assez soft pour le moment, visuellement déjà, ça pêche !!!
Déjà, leurs costumes. Ils sont tous ultra-flashy et tellement propres qu’on dirait qu’ils les lavent toutes les heures. Non mais vous vous rendez compte de la facture lessive et du bilan carbone bon Dieu ?! Alors oui, ils ne prennent pas la voiture, l’avion ou les transports en commun parce que M’ssieurs-dames peuvent voler et se déplacer à vitesse lumière, mais quand bien même.. Le vrai monde lui il va chez l’coiffeur. Sérieusement, c’est grillé à 40 075 kilomètres que c’est des extensions leurs tignasses laaa. Et puis on dirait vraiment qu’çà sort de chez La Foir’fouille.

Passez l’aspect fashion –qui ferait dire « olala ma chérie, c’est une ca-tas-trophe » à Christina Cordula– parlons des ‘special effects’. A la vue de l’aspect vestimentaire de nos super z’héros, suis-je surpris de découvrir une FX dégueulasse? Vous ne me ferez pas gober qu’ils ont été réalisés avec les dernières technologies informatiques disponibles, ni que le conséquent budget pour la production de la série soit passé dedans. Ca, non. Au mieux, les mecs ont bidouillé sur Windows 97 avec un vieux Packard Bell des familles. Au pire, c’était du handcrafted (fait main) avec des câbles et des fils partout. Mon Dieu, que j’ai eu du mal à regarder la baston contre l’Etoile Noire, tant certaines séquences FX étaient dégueux.
Mention spéciale à la meuf qui tapait l’enfant illégitime de La Chose et de Thanos.. C’était ridicule, qui a validé ça en post-prod ? J’aurai probablement applaudi de mes six mains, RT (je sais c’est twitter MERCI.), activé la cloche, punché le pouce bleu et lâché un gros commentaire pour le taff colossal, si c’était un fan-film posté sur Youtube. MAIS là, on parle d’une super-production Netflix Bon Dieu ! Ils sont passés où les millions de dollars ? Dans le cachet de Duhamel ?

Bon, hormis ces quelques défauts qui peuvent occasionner quelques instants de gêne au visionnage, la série reste étrangement sympatoche à mater. Surtout si on retire quelques trous dans le scénario. L’intrigue pourtant peu complexe, fait le taff et tient la distance. Certains persos sont attachants –la Scooby team– et les flashbacks qui nous plongent dans les années 30 historiques sont réussis. Ils apportent une nostalgie d’une époque que je n’ai pas connue, c’est beau.
EN DEUX MOTS
Si Jupiter’s legacy a ses petits défauts au niveau notamment des effets spéciaux, elle reste une série de super-héros fort sympathique à mater. Vous pouvez y aller.
3,5