Ca raconte quoi ?
Par une sombre nuit noirâtre très peu éclairée sur une route déserte roule une jeune fille somme toute banale. CEPENDANT, arrive à toute vitesse, puis par petits coups, un type très chelou avec clairement de mauvaises intentions. Heureusement, la jeune fille parvient à échapper à son potentiel meurtrier. Plus tard, on retrouve Joe Deacon dit « Deke« , shérif-adjoint du comté de Kern en Californie, devant se rendre à L.A pour s’occuper d’une affaire en cours. Un meurtrier multirécidiviste qui s’en prend à des jeunes filles. Tiens, tiens, tiens..

Pour cette mission, il ne sera pas seul puisque le hasard du scénar..aheum des choses fait qu’il se retrouve épaulé dans cette affaire par un fougueux et jeune inspecteur du nom de Baxter.. Jim Baxter –on dirait un nom de méchant de Cartoon Network lol. Deke est alors plongé dans cette affaire qui lui rappelle son passé d’ancien inspecteur à Los Angeles..suspense intensifié. Vous avez vu comment je vous tease le truc ?

Notre humble avis
Pour un film avec un titre aussi explicite, je trouve que c’est exactement ça qu’il manquait à sa réussite…des détails. badum-tss.
Certes, tout est propre, bien maîtrisé au niveau cadrage, réal, photo et patati et patata.. Mais on connaît la chanson, on ne nous la fait pas en nous mettant des paillettes plein les yeux avec une réal léchée et un casting cinco estrellas. En parlant du cast, les acteurs sont ce qu’ils sont, tous excellents dans leurs rôles, mais en même temps c’est pas des bleus les mecs. Leurs prestations n’excusent en rien la pauvreté d’un scénario qui aurait pu largement faire plus et même aurait dû.

MAIS bordel. Suis-je le seul à avoir eu l’impression de mater Seven version Wish ? Non parce que là, il y avait TELLEMENT de similarités, de (presque) « déjà vu » entre les personnages du cultissime film de David Fincher. Entre les « sous-entendues » autour de l’antagoniste, les parallèles entre les vies du duo Freeman/Pitt et Washington/Malek, jusqu’à des visuels et plans presque « imités » –mais jamais égalés. Et forcément, quand tu fais un film, forcément –je sais je l’ai déjà dit mais j’insiste– tu risques de souffrir d’une comparaison avec un film antérieur du même genre que le tien.
Le truc, c’est que dans notre cas, ce n’est pas une comparaison entre les dessins de Thibault et Mattéo en classe de CP. Non, là tu t’attaques à Seven mon pote. Le résultat de la comparaison risque d’être lourd. Pourtant, il y avait tellement de potentiel dans The Little Things. C’est bien dommage que le chemin scénaristique ne tienne pas la route. Du gâchis de temps, d’argent et surtout d’acteurs de talent.. Merde quoi. Le type avait Malek, Washington et Leto et tout ce qu’il en a fait, c’est certes pas mauvais –mention spéciale à l’échange final entre Malek et Leto-, mais loin d’être suffisant quand on connaît la carrière des bonhommes.
EN DEUX MOTS
Matez Seven. Rematez-le. Et..encore. C’est bon ça suffit maintenant..ne soyez pas trop gourmand.. non parce que dans Seven ça parle des sept péchés capitaux et que la gourmandise en fait partie. Pour The Little Things, vous pouvez passer votre chemin
2,5