CRITIQUE | FILM

MEDECIN DE NUIT : la fièvre du samedi soir

Vous ne verrez plus jamais de la même façon votre médecin traitant et votre pharmacienne. De quoi vous faire bien bader pendant un temps !

Ca raconte quoi ?

Mickaël est un médecin, mais pas le médecin ordinaire qui prend ton rdv après 1h dans la salle d’attente. Mickaël travaille de nuit et dans les quartiers populaires. Il se déplace de domicile en domicile pour soigner. D’ailleurs, il ne soigne pas que les personnes ayant un domicile, il est aussi là pour les autres. Oui, Mickaël prend également du temps pour s’occuper des toxicomanes sans domicile fixe.

Sous ses airs de bon samaritain se cache également un mec pas très correct avec sa femme. Et pas que d’ailleurs. Effectivement, Mickaël a une liaison avec une petite pharmacienne. Le mec trouve le temps d’aller pécho sa maîtresse entre deux rdv quoi. Mais si ce n’était que cela. Mickaël est également enlisé dans un dangereux trafic de fausses ordonnances de Subutex.. Vous sentez venir les problèmes-là ?

Notre humble avis

Plongé dans un Paris bien sombre, la nuit risque d’être longue pour notre ami Mickaël. Un personnage principal superbement interprété par notre Vincent Macaigne national. Ca suffit à vous déplacer pour voir ce film !

Vous l’avez compris, Médecin de Nuit a le droit à un casting cinq étoiles. Vincent Macaigne, évidemment mais pas que. On retrouvera également Pio Marmai (Felicita, En Liberté !) et Sara Giraudeau (Le Bureau des Légendes). Ils nous offrent tous des prestations de haut rang et nous plongent dans ce drame d’une nuit. Le personnage principal est complexe et riche, torturé par ses anges et ses démons. D’un côté faire le bien à tout prix selon sa morale –avec le sevrage des toxicos– et de l’autre, pris dans un bourbier sentimental et mafieux. Ouais c’est un véritable bordel, mais c’est ça qui nous scotche à notre siège !

Une ville mise en lumière le temps d’une nuit. Un Paris assez loin des clichés baguette et bon vin comme on peut le voir en ce moment sur Netflix. Là, on vous parle du Paris Stalingrad et de tous les sujets que cela suscite. Le tout accompagné d’une photographie de bonne qualité. La dualité rouge/bleu présente en filigrane pour nous montrer la torture du personnage entre bien et mal. Mais aussi avec les scènes en extérieur, dans un Paris intramuros poisseux, limite à la Blade Runner.

On y trouvera également quelques scènes marquantes, dont celle du piano. Une séquence qui vient marquer un temps pour le spectateur comme pour le personnage principal –accompagnée par un très beau solo de piano. Enfin, on est séduit par l’histoire et on attend évidemment sa résolution. On attend tout simplement le lever du soleil.

EN DEUX MOTS

Le temps d’une nuit compliquée, l’histoire d’un médecin torturé.. je ne vais pas partir sur un poème non plus, retenez juste que c’est un bon film

3,5

Note : 3.5 sur 5.

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