ÇA raconte quoi ?
L’histoire « vraie » de Benedetta Carlini, une nonne italienne du XVIème siècle devenue abbesse d’un couvent en Toscane (Italie). Devenue également une véritable icône –cocasse pour le coup– parmi ses consœurs. On lui prêtait des bails chelous genre mysticisme, sorcellerie et donc hérésie –au bûcher !

Il faut dire aussi que la bonne dame n’était pas très fute-fute quant à savoir dissimuler ses bails –yolo is my motto style. Sans surprise, elle finira par se faire arrêter et juger pour notamment le fait d’être lesbienne et d’avoir eu des relations sexuelles avec certaines de ses consœurs –des actes pas trop tolérés dans les couvents, évidemment.

Notre humble avis
Comme on pouvait s’y attendre, Benedetta n’est pas très catholique friendly. S’il propose une vision tantôt cringe tantôt « marrante?! »-cherchez pas, je me choque aussi en disant cela – il n’en manque pas une pour attiser la polémique.
Derrière sa caméra, le réalisateur nous offre un triptyque discutable et nommable en ces trois termes : émancipation, désir, vanité. Si vous y voyez du Basic Instinct médiéval en plus dénudé, vous n’êtes pas le seul –welcome aboard. La réalisation et la mise en scène servent tous deux bien plus le mélange douteux d’obscénité et de fascination perverse qu’autre chose.

Si Virginie Efira crève l’écran (encore une fois), elle n’est pas non plus Joséphine Ange Gardien : elle ne peut pas faire disparaître les multiples défauts du film d’un claquement de doigts. Paul Verhoeven, certes fidèle à lui-même dans son je–m’en-foutisme des conventions, est ici plus nanardesque que dénonciateur. La subtilité au placard.
En deux mots
La nonnesploitation mise à mal ici. A voir surtout pour la performance de Virginie Efira, qui en a fait du chemin
2,5
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