ÇA raconte quoi ?
Après autant de volets, il faut encore que je rappelle le « running storytelling« , seriously ? Bon, l’histoire se passe évidemment aux USA -quel autre pays pour organiser ce type d’événement ? Chaque année et pendant 12h d’une journée, tous les crimes sont autorisés. Cette initiative gouvernementale vise à extérioriser la frustration accumulée de la population.. et prévenir la criminalité.. et le bien-être intérieur évidemment –LOL.

Alors oui, on peut zigouiller ses voisins pour un regard de travers le 10 janvier à la sortie des courses.. Comme pour des choses plus graves, par exemple : laisser son chien faire caca sur le gazon de la maison d’en face. Pour ce cinquième volet, on se retrouve au Nouveau-Mexique, et la purge bat son plein. Sauf que cette fois, la purge ne semble pas près de s’arrêter..

Notre humble avis
Le décor du film est peu habituel, pour la première fois, tout ou presque se passe en plein jour. Ca change beaucoup de choses, notamment sur la mécanique des scènes d’horreur/de peur. Là où la nuit servait –et sert toujours- les slashers et autres horror movies, ici que nenni. Le soleil tape bien fort, on voit tout à des kilomètres..
Cet éclairage force à jouer sur l’effet de surprise, type « guérilleros » bien planqués ! tirer, se planquer, retirer et se replanquer et ainsi de suite.. La tension donc est assez différente des films précédents, fini les nuits interminables à angoisser. Les Achluophobes se sentiront mieux et au final cela renouvelle cette saga au pitch plus que redondant. Pour le reste, c’est du grand classique. American Nightmare a toujours été très critique vis-à-vis du pays de l’Oncle Sam –les USA pour ceux qui n’ont pas suivi. Vous l’avez compris, le principe même de cette purge fait écho aux violences omniprésentes dans le pays (fusillades, racisme, road rage..).

Parlons un peu de cinéma, si vous le voulez bien. La mise en scène est plus ou moins la même depuis la naissance de cette franchise. Les décors restent plus ou moins limités à la ville, et les propos à peine déguisés –pas du tout déguisés. Rien de très novateur, je l’avoue. En revanche, Le film en dit long sur les américains racistes, extrémistes et trumpistes.. Ca dénonce, mais sans grande finesse. On remarquera une dimension presque liturgique/sectaire-religieux de certains « purgistes« , arborant fièrement leur drapeau d’appartenance personnalisé. Pour les personnages ? Comme d’hab, on s’en balek. Finalement, un cinquième volet qui respecte le reste de la saga. Ni déçu, ni émerveillé.. juste lassé..
En deux mots
Un cinquième volet qui passe.. On ne demande pas grand-chose à ce genre de saga.
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