ÇA raconte quoi ?
Nous allons suivre le quotidien de Guy, jeune employé d’une banque nommée.. The Bank. Il mène une vie paisible et surtout prévisible, car il est en réalité un PNJ. Qu’est-ce donc ? C’est un Personnage non-joueur, c’est-à-dire un personnage de jeux vidéo créé de toutes pièces par les développeurs . ‘Métro, boulot, braquage‘, voilà le quotidien de notre cher Guy. En résumé, il se fait braquer tous les matins par xX_Diablox9_Xx, et cela sans pouvoir riposter.
Guy n’a pas encore conscience qu’il n’est pas ‘réel‘, jusqu’au jour où il croise la route d’une certaine gameuse –bien réelle celle-ci.. Dès lors, il va embrasser son nouveau lui et commencer à agir comme les joueurs qu’il n’osait pas aborder jusque-là. Non seulement pour s’amuser, mais aussi et surtout pour tenter de pécho son crush –son pseudonyme étant Molotov.. Il se lance alors par amour dans une mission à haut risque, de quoi faire grimper son niveau assez rapidement.
Notre humble avis
C’est pas super, mais ce n’est pas non plus la daube du siècle. Ca risque de plaire à la plupart des gamers de moins de 20 ans, qui pourront se délecter de tout un tas de références ici et là – Fortnite, Fortnite, Fortnite encore.
Pour le reste, le film est blindé de défauts. La proposition cinéma est très faible, en clair, c’est plutôt un film à objectif marketing. Ca fait le taff pour une petite sortie entre potes, où on pourra déposer le cerveau à l’entrée du cinéma. Les références à l’univers des jeux vidéo sont légion, mais ne sont pas toujours bien amenées -idem pour les réfs pop-culture. L’humour du film fonctionne sur certaines séquences (merci Ryan Reynolds), mais accomplit également des énormes bides sur d’autres. Pas beaucoup de rires dans la salle, pourtant le film tente des blagues toutes les 2min.. Concernant le scénario, c’est assez léger si on se réfère à l’intrigue principale.. Le plus intéressant et le mieux traité dans tout ça reste l’évolution de Guy, avec sa condition de PNJ et surtout sa recherche de libre-arbitre.
Pour les décors et l’environnement, on est clairement sur un mix GTA/Sims. Malheureusement, c’est bien moche.. Des gros buildings partout avec des explosions à chaque coin de rue, même sur les serveurs online GTA ce n’est pas autant le bordel.. On nous termine avec des caméos de streamers, copieusement rémunérés j’imagine –hop un petit bandeau Redbull au passage. Côté casting, Ryan Reynolds est dans sa zone de confort, et il maîtrise. Pour les autres, on est plus sur des guests qu’autre chose. Merci pour votre participation Taïka Waïtiti et Channing Tatum. Toutefois, Jodie Comer et Joe Keery apportent un peu de fraîcheur dans tout ce bordel, mais leurs prestations respectives ne sont pas non plus dignes d’un Oscar.
Il n’y a pas que du mauvais dans ce film. Le monde virtuel respecte par exemple les codes de l’univers du gaming. C’est plutôt bien retranscrit, Shawn Levy maîtrise son sujet. Il y a évidemment des petites facilités scénaristiques, mais c’est parfois difficile de faire autrement.. Oui ça ne prend pas 10sec pour coder toute une ville grandeur nature. Enfin, la petite romance du film est finalement assez mignonne. En tout cas, elle conclut d’une manière intelligente, avec un joli parallèle sur le travail de création des développeurs et de l’art du jeu vidéo en général.
En deux mots
Sans grand intérêt, mais sympa pour une sortie entre potes
2,5
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