ÇA raconte quoi ?
Le temps passe vite, nous sommes déjà en 10191. L’empereur Shaddam IV règne d’une main de fer sur l’univers. Dans ce monde lointain, le pétrole, l’or ou les cartes Pokémons ne sont plus les substances les plus convoitées. Désormais, tout le monde tente d’acquérir de l’Epice. Une substance permettant de voyager dans l’espace, et elle ne se trouve qu’à un seul endroit : sur la planète désertique d’Arrakis.

Le duc Leto Atréides remplace ses ennemis (les Harkonnens) à la tête du fief d’Arrakis. La Maison Atréides obéit à la volonté de l’empereur, mais ils sentent bien le coup de Trafalgar arriver.. Peu après leur installation sur Dune (autre nom d’Arrakis), les Atréides sont trahis. Les bataillons des Harkonnens débarquent et détruisent tout sur leur passage. Tout, sauf Paul, le fils du duc Leto, et sa mère Jessica. La lignée des Atréides pourra perdurer, et cela grâce au peuple indigène d’Arrakis : Les Fremens.

Notre humble avis
Sans conteste, la plus grosse attente de l’année. Une longue attente peut être également synonyme de grosse déception. Heureusement pour nous, ce n’est absolument pas le cas pour Dune. Au contraire, Denis Villeneuve semble dépasser les espérances !
Dune est réussite totale et complète, voilà c’est dit. Denis Villeneuve est tout simplement arrivé à vulgariser une œuvre riche, opaque et surtout maudite. Rappelons-le, Dune est un projet casse-gueule car véritable monument de la SF –demandez à Jodorowsky par exemple.. Villeneuve, quant à lui, s’est totalement approprié le projet. A travers son adaptation fidèle, on ressent surtout un fan de la première heure du roman. Tout est respecté, du récit à l’aspect visuel. Le réalisateur a pris plaisir à retranscrire sa vision, à mettre en images les souvenirs graphiques du roman lors de sa lecture, et c’est totalement fédérateur.

Denis Villeneuve réussit aussi une performance visuelle –on est habitué avec lui. Pour résumer de manière très synthétique : tous les plans de ce putain de film sont magnifiques. Chaque plan large du film dégage quelque chose de grandiose, de majestueux.. Les décors (naturels pour la plupart) reflètent toujours une incroyable immensité, notamment à travers les scènes dans le désert –90% du film au passage. Les designs futuristes sont également très réussis, entre les vaisseaux organiques à la Premier Contact et les armures de combat, on est servi. C’est une réelle expérience de cinéma, au même titre que Mad Max Fury Road, Gravity ou encore Blade Runner 2049. Vous y trouverez également une bande son puissante et révélatrice de toutes les phases émotionnelles des personnages. Le casting ? Vous voulez vraiment en parler ?

Il est à l’image du film : assez impressionnant. Un casting de haut rang, et des personnages qui se partagent les minutes à l’écran de la meilleure des façons. Chacun aura sûrement sa préférence, pour ma part, c’est Rebecca Ferguson qui réussit à me scotcher sur chaque séquence. Un personnage central magnifiquement interprété par cette actrice, qui vole parfois même la vedette à Timothée Chalamet. Du coup, c’est un perfect pour Denis Villeneuve ? Pas vraiment.. Dune a malheureusement un petit ventre mou au milieu du film, une trentaine de minutes où le spectateur pourrait légèrement s’ennuyer. Le film souffre également de son aspect très .. clinique, que cela soit dans la mise en scène ou dans les interactions entre personnages. Quelques mini-défauts, certes, mais un film d’introduction visuellement saisissant, permettant d’envisager une partie 2 encore plus intéressante -pour cela, il faut faire des entrées !!!
En deux mots
Si les planètes sont bien alignées, ceci est le début d’une saga d’anthologie
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