ÇA RACONTE QUOI ?
Paris, la ville de l’amour, la ville des romantiques, le film surfe clairement sur cette vibes-là. C’est l’histoire très romancée (de la SF à ce niveau-là) du fameux Gustave Eiffel, l’architecte bâtisseur de notre plus haute antenne radio nationale, et accessoirement monument historique de France : La Tour Eiffel. Nous sommes à l’aube du 20ème siècle et il s’apprête justement à réaliser ce fameux projet. Pourquoi a-t-on construit la Tour Eiffel ? La réponse (fantastique) est dans ce film.

Alors que son influence et son rayonnement international lui ouvre toutes les portes de la haute sphère (les affaires sont les affaires), voilà qu’une ex de jeunesse se repointe pour tenter de reconquérir notre architecte. Perturbé par ce comeback, le pauvre Gustave se retrouve pris dans une lutte intestine entre son ex petite amie, son obsession pour les grands projets de construction et ses obligations sociales –charmant programme.

NOTRE HUMBLE AVIS
Eiffel. Le film s’appelle Eiffel. La bande-annonce elle-même met en avant la construction du monument le plus célèbre de France –peut-être même du monde. Et de quoi va-t-on parler durant près de deux heures ? D’une putain d’histoire d’amour, fille illégitime de Titanic et La La Land. Pour faire simple, mais bien racoleur : combien de temps voit-on ou parle-t-on de la tour Eiffel ? Réponse : dix minutes, un quart d’heure à tout péter –bouh. En revanche, côté technique, photographie, visuels, gestion du fond vert et déco, tout cela est au top, rien à dire ! Les environnements sont vraiment crédibles et me rendent presque nostalgique d’une époque que je n’ai pas connue. Presque oui, car dès les premiers échanges entre les différents personnages, je comprends que l’on est toujours au 21ème siècle et que tout ceci n’est que fiction –tristesse.

Dans l’ensemble, la mise en scène est des plus académiques. On peut toutefois relever quelques idées ingénieuses, comme les silences apposés sur certaines séquences, comme les plans en haute altitude lors de certains échanges visuels entre les deux tourtereaux. Peut-être une volonté de confronter le vertige physique et le vertige sentimental de nos deux protagonistes. Bref, il y a du bon et du moins bon dans le film. Pour le casting, Romain Duris nous offre un Gustave Eiffel passionné et plutôt convaincant. Pour ce qui est d’Emma Mackey, dont c’est le premier rôle pour un long-métrage, elle crève l’écran (et les cœurs) dans une interprétation élégamment sensuelle de son personnage.
EN DEUX MOTS
Beaucoup de love pour un peu de métal. Et non, ne rappelez pas votre ex.
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