ÇA RACONTE QUOI ?
En 1996, Cletus Kasidy se retrouve séparé de l’amour de sa vie, une femme qui peut balancer des kamehameha sonores avec sa bouche -risky business. Il ne lui en faut pas plus pour devenir l’un des tueurs en série les plus recherchés du pays. Comme quoi, un cœur brisé couplé à une folie meurtrière déjà présente ne fait pas des paillettes, mais plutôt de (grosses) étincelles. Aujourd’hui emprisonné, il refuse de révéler les dessous de l’affaire et surtout l’emplacement des corps de ses victimes.

Finalement, il décide d’envoyer une invitation à Eddie Brock, notre fameux journaliste. Il se rend alors en prison pour interviewer ce tueur en série, mais ignore encore que ce dernier était lui aussi l’hôte d’un symbiote : Carnage.. Et c’est grâce à son nouveau copain qu’il peut enfin s’échapper de taule. Alors que le taré part en recherche de sa bien-aimée, nous assistons à une nouvelle dispute de couple entre Brock et son symbiote.. Ils vont cependant devoir s’allier à nouveau pour arrêter Butch et Cassidy dans leurs folies.

NOTRE HUMBLE AVIS
Et bah ce n’était pas ouf. Toutes les critiques disaient donc la vérité, le scénario est véritablement claqué. Vous y trouverez de nombreuses facilités scénaristiques qui vous font passer d’un point A à l’acte final en deux-deux. En parlant de choses bâclées, c’est tout simplement le cas du film dans sa quasi-totalité. On a la réelle impression d’avoir loupé quelque chose au moment de l’écran du générique -et la scène post-crédit ne rattrape rien, ce n’est pas son rôle. Deux hypothèses : soit la durée du film était bonne, mais l’équipe a clairement merdée dans la gestion de sa trame narrative, privilégiant notamment une vision « humoristique« . Soit, il manquait une bonne vingtaine de minutes pour rendre quelque chose de globalement appréciable par un être humain normalement constitué. Dans tous les cas, le rendu actuel est un véritable carnage..

Mais sérieusement, vous avez Tom fuckin’ Hardy en acteur principal et vous le foutez dans des scènes de ménage douteuses entre lui et sa bébête à coups d’assiettes qui volent ?! Même si le type a sûrement accepté pour la thune (et il a bien raison, mets-toi bien), bordel de merde, respectez un minimum Andy Serkis ! J’aurais lancé The Big Bang Theory si je voulais voir des embrouilles de collocation de cette nature. Et je ne parle même pas des rôles totalement oubliables et déjà oubliés offerts à Woody Harelson et Naomis Harris.. Ca ne sert à rien de surfer sur son rôle mythique dans le génialissime Bornkillers, surtout si c’est pour le traîner dans la boue ainsi et lui refiler dix minutes de temps d’écran –quel gâchis ! Ah et poke sur Peter Bellish.. non, rien de plus à dire sur lui ici.
Côté technique, ça reste appréciable en surface. Heureusement en même temps, parce que c’est tout de même un film blockbuster associé à l’écurie Marvel. Il ne manquerait plus que les effets spéciaux soient discutables hahahaha…*Blackwidow flashbacks*. Bref, on adore voir jouer Tom Hardy, mais définitivement pas dans Venom, rôle vraiment pas à la hauteur de ce qu’il peut faire. Reviens dans le droit chemin mon pote.
EN DEUX MOTS
Un carnage. Mais pas dans le bon sens du terme.
1,5
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