ÇA RACONTE QUOI ?
Leda est une professeure de Lettres à Cambridge, elle décide de partir seule en vacances en Grèce. Là-bas, elle est fascinée par une jeune mère et sa fille qu’elle remarque sur la plage. Elle les observe au cours de ses longues après-midi sur le transat, entre différentes lectures de bouquins.

A travers cette jeune mère et cet enfant, Leda est en réalité submergée par la terreur, la confusion et l’intensité de ses souvenirs de maternité précoce. Un acte impulsif la replonge dans les méandres étranges et inquiétants de son esprit, l’obligeant à affronter les choix difficiles (parfois incompréhensibles) qui ont été les siens en tant que jeune mère, et évidemment leurs conséquences.

NOTRE HUMBLE AVIS
Ce film risque de plonger dans le sommeil environ 60% de ses spectateurs, peut-être même 70% si on précise qu’il est uniquement diffusé sur la plateforme Netflix. Maggie Gyllenhaal se lance dans la réalisation, et elle le fait de manière très singulière, mais aussi très ennuyeuse..
*Nous rompichames*. 2h01 de film pour simplement nous dire que le personnage principal a des remords sur son passé de maman désinvolte. Le propos est évidemment mieux développé avec tout un tas de mises en abyme entre ce personnage et celui de cette jeune mère rencontrée sur une plage grecque, mais va-t-on retenir autre chose ? The Lost Daughter est un film beaucoup trop apathique, malgré une superbe interprétation d’Olivia Colman. On a tout simplement du mal à rentrer dans l’histoire, tant l’impression de faire du surplace est constante. Entre les différentes interactions entre les personnages parfois stériles, les va-et-vient avec les flashbacks et surtout le manque d’étapes importantes, on s’ennuie. On s’ennuie malgré le sous-texte et le cœur du sujet qui est pourtant évident et important.

Au final, c’est un mini raté de la part de Maggie Gyllenhaal. Elle n’arrive tout simplement jamais à s’approprier le scénario (tiré du livre de l’auteure Elena Ferrante) pour le rendre accessible au grand public. Sur l’aspect technique, la mise en scène et la réalisation sont apparemment en cours de téléchargement, même si on remarque le bon travail autour de la bande originale. La musique principale du film est déclinée tout du long et fait office de véritable fil conducteur du scénario. Quant au personnage, son traitement est vraiment en demi-teinte. On a du mal à avoir une once d’empathie, et les flashbacks ne vont pas arranger les choses. La plupart des événements du passé sont mal expliqués ou survolés, c’est clairement l’intention de la réalisatrice, mais on a automatiquement l’impression d’avoir une version incomplète de l’histoire de ce personnage..
En conclusion, Maggie Gyllenhaal débarque dans le monde de la réalisation avec ses gros sabots et ses séquences interminables. L’impression que certaines scènes du film durent approximativement 1h de trop. Malgré la bonne performance de certains acteurs, le film est tout simplement assommant et ne transforme jamais l’essai..
EN DEUX MOTS
On trouve clairement mieux sur Netflix. Mais soyons cependant indulgents, c’est le tout premier film de Maggie Gyllenhaal derrière la caméra.
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Moi c’est la performance de Jessie Buckley que je retiens. Elle m’a vraiment bluffée et c’est le drame passé qui, à mon sens, fait tout l’intérêt du long-métrage, parfois trop long nous sommes d’accord.
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