CRITIQUE | FILM

NIGHTMARE ALLEY : The Freakest Showman !

Après l'incroyable film (et multi-récompensé) 'La Forme de l'Eau', Guillermo Del Toro est de retour pour nous jouer un mauvais tour !

ÇA RACONTE QUOI ?

Stanton Carlisle débarque dans un cirque itinérant et rejoint une troupe de forains pour gagner quelques dollars. Il parvient à s’attirer les bonnes grâces d’une voyante, Zeena et de son mari Pete, une ancienne gloire du mentalisme. Il va passer une formation intensive auprès de ces derniers, il décidera ensuite d’utiliser ses nouveaux talents pour arnaquer l’élite de la bonne société new-yorkaise.

Avec la vertueuse et fidèle Molly à ses côtés, Stanton se met à échafauder un plan pour escroquer un homme aussi puissant que dangereux. Il va recevoir l’aide d’une mystérieuse psychiatre qui pourrait bien se révéler la plus redoutable de ses adversaires.. Welcome to Del Toro World !

NOTRE HUMBLE AVIS

Grandé Realisator Guillermo Del Toro ! Il revient au top de son art, et si vous êtes fan de sa filmographie, vous n’aurez aucun mal à apprécier ces 2h30 de pur cinéma mêlant thriller et fantastique.

Le seul petit défaut de ce film, c’est qu’il n’y a pas vraiment de surprise. Ce que vous imaginez d’un film de Guillermo Del Toro est bien là. Un univers sombre, aux frontières du fantastique, encré dans une atmosphère particulièrement brumeuse et glauque. Cette direction artistique est sublimée par la diversité des personnages, l’univers des forains ajoutant un cachet roublard et sournois à l’ambiance générale. La diversité des personnages est superbement mise en lumière par le casting. Du cinq étoiles ? Oui, c’est bien le cas ici : Willem Dafoe, Bradley Cooper, Rooney Mara, Cate Blanchett.. Au vu du nombre, on pourrait s’attendre à de simples apparitions, et pourtant ce n’est pas le cas. Chacun trouve sa place et impacte d’une manière différente le spectateur sur chaque temps de passage à l’écran.

Les visuels et la mise en scène de Nightmare Alley transpirent évidemment du talent de Del Toro. C’est tout simplement hypnotisant. Une première partie du film qui nous plonge dans le milieu forain des années 40, puis dans une ville New-Yorkaise en pleine Guerre Mondiale. Deux temporalités différentes, avec une mise en scène toujours léchée et un travail esthétique remarquable tout du long. Guillermo Del Toro adore les monstres, les freaks, et bien en voilà un tout nouveau : Stanton Carlisle. Physiquement plutôt beau gosse, mais mentalement complétement déréglé par son obsession d’avoir ‘toujours plus’. Le labyrinthe mental est extrêmement bien développé à la fois à travers les petits tricks de saltimbanque, les arnaques à New-York ou encore les interactions avec la psychiatre. Un personnage principal fascinant par son parcours et sa chute, mais aussi par son aveuglement face à trop de mensonges.

En conclusion, malgré une première partie un chouïa longue, Guillermo Del Toro s’approprie parfaitement l‘œuvre de William Lindsay Gresham. Aux portes du fantastique et en plein cœur de l’arnaque, Nightmare Alley est le parfait récit d’un freak au destin inéluctablement funeste. Porté par un casting riche et surtout talentueux, il est impossible de ne pas être envoûté pendant 2h30.

EN DEUX MOTS

Sombre et aux frontières du fantastique, le cinéma de Guillermo Del Toro se porte très bien. Dans la parfaite continuité de La Forme de l’Eau !

4

Note : 4 sur 5.

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