CRITIQUE | FILM

THE POWER : elle passe la nuit dans un hôpital hanté (CA TOURNE MAL)

À éviter si vous n'arrivez toujours pas à vous endormir sans votre veilleuse de nuit.. Pour les autres, il y a de quoi passer un bon moment avec ce premier long-métrage de Corinna Faith.

ÇA RACONTE QUOI ?

Plongeons dans le Londres obscur de 1974. Alors que le Royaume-Uni ne semble pas payer ses factures et se prépare à d’importantes coupures d’électricité, Val, une infirmière débutante, arrive pour son premier jour au sein de l’équipe de nuit d’un hôpital délabré. Elle va devoir faire preuve de résilience durant ses premiers jours de travail, car la journée tout se passe bien, mais la nuit.. c’est une autre histoire !

La majorité des patients et du personnel ayant été évacués vers un autre hôpital, elle se retrouve presque seule dans ce bâtiment lugubre. Mais derrière ses murs se cache un lourd secret qui va contraindre Val à affronter ses peurs les plus profondes et à se confronter à une force maléfique. Le genre de film à éviter pour toutes les personnes atteintes d’achluophobie. Et non, ceci n’est pas un live Twitch horreur, mais bien le tout premier film de Corinna Faith !

NOTRE HUMBLE AVIS

Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas eu le droit à un film d’horreur indépendant qui semblait sortir des sentiers battus. Le dernier en date m’ayant fortement marqué était Relic en 2020..

Eh bien The Power semble être dans la totale continuité de celui-ci. Un film d’horreur et épouvante aux messages bien visibles dès les premières minutes, et qui ne va pas hésiter à expliquer ses propos sur fond de train fantôme dans les très sombres couloirs d’un hôpital. Pour son premier long-métrage, Corinna Faith intègre les différentes revendications #MeToo au sein d’une œuvre se déroulant dans le vieux Londres des années soixante-dix. Elle met assez habilement en lumière un personnage qui aura, pour certaines raisons, la peur du noir et de la pénombre. La faute à pas de chance, elle devra travailler dans un hôpital de nuit où les coupures de courant sont quotidiennes.

Corinna Faith nous livre un travail assez académique dans l’ensemble, les trouvailles visuelles sont multiples, mais la réalisatrice peine à bien les exploiter. Certainement à cause du postulat de départ très féministe, mais pas toujours subtil. Le film reste néanmoins surprenant sur les sujets qu’il aborde, aucun spectateur ne pouvait présager ces choix scénaristiques pour The Power. De plus, ce film est mené d’une main de maître par Rose Williams, jeune actrice très talentueuse, arrivant sans mal à porter le projet sur ses épaules. La mise en scène peu originale proposée par Corinna Faith est cependant regrettable.. The Power nous propose continuellement ce que nous avons déjà vu dans bon nombre de films d’horreur : portes qui grincent, jeux avec les arrière-plans, histoires d’esprit ou encore vieux jumpscares pas toujours efficaces pour les habitués du genre.. Le final est également assez maladroit par rapport aux questionnements qu’il soulève, mais on ne peut pas dire que l’intention n’était pas au rendez-vous.

Finalement, The Power est un film d’horreur assez bancal. Des idées scénaristiques pouvant s’avérer intéressantes sur le papier, mais elles sont malheureusement entachées par une mise en scène trop académique de la part de Corinna Faith. Ce long-métrage a tout de même plus d’ambition qu’un teen movie foireux de chez Blumhouse !

EN DEUX MOTS

Un film d’horreur assez bancal qui laissera les habitués indifférents. Il reste tout de même assez intéressant par les messages et le propos qu’il expose

2,5

Note : 2.5 sur 5.

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