CRITIQUE | SERIE

GUARDIANS OF JUSTICE : bonjour Netflix, vous n’avez pas honte ?

Netflix donne les commandes à Adi Shankar pour produire, écrire et réaliser ce tout nouveau projet hybride entre l'animation et le live-action, et ce n'était absolument pas une bonne idée..

ÇA RACONTE QUOI ?

Après avoir vaincu le Robot-Hitler et mis fin à la Troisième Guerre mondiale, la paix règne sur chaque centimètre de notre belle Terre depuis 40 ans grâce au super-héros extraterrestre Marvelous Man. Mais en 1987, le chaos est de retour sur la planète bleue avec la mort de ce dernier, qui semble s’être suicidé..

Knight Hawk, l’ancien lieutenant du plus grand héros sur Terre, enquête sur sa mort avec l’aide de son équipe (humblement nommée les Gardiens de la Justice). Leur but étant d’éclaircir cette sombre affaire et, entre autres, d’empêcher qu’une guerre nucléaire et qu’un quatrième conflit mondial n’éclatent. Bref, le quotidien ordinaire d’un super-héros.

NOTRE HUMBLE AVIS

C’est en flânant sur la plateforme que l’on découvre ce tout nouveau projet Netflix, et c’est seulement au bout de quelques minutes qu’on se rend compte de la grave erreur que l’on vient de commettre..

The Guardians Of Justice est la nouvelle série B Netflix située entre Justice League de Zack Snyder et Qui Veut la Peau de Roger Rabbit de Robert Zemeckis, le talent de ces deux réalisateurs en moins. Je n’ai trouvé aucun autre projet aussi pénible à visionner depuis le début de cette année 2022. Cette série est un condensé d’images insoutenables accompagné par un montage aussi gracieux que le toucher de Freddy Krueger. Le premier épisode ressemble tout simplement à une vidéo de propagande Illuminati sur Youtube, où certaines images apparaissent une demi-seconde pour envoyer un message subliminal et imperceptible à l’œil. Il est impossible de digérer la moindre information du scénario, tout va trop vite dans le récit, on avance au rythme d’un Grand Huit donnant des remontées acides depuis l’estomac. Pendant plus de sept épisodes, on ne fait qu’alterner entre le live-action et tout un tas d’effets visuels d’animation infâmes. Au-delà d’être imbitable, c’est surtout très laid, et malgré toutes ses références comics, The Guardians of Justice n’arrive jamais à intéresser pleinement son spectateur..

La série devient seulement intéressante quand elle traite des relations entre super-héros, mais c’est très vite effacé par la débilité des propos et l’aspect nanardesque de chaque situation. Cette apparence risible désamorce automatiquement l’intrigue, les enjeux, et l’attention du spectateur. Bon courage pour en avoir quelque chose à foutre ne serait-ce que pendant un épisode. Le curseur de la parodie est poussé tellement loin qu’on en vient à douter du sérieux de ce projet -et c’est inquiétant. Chaque idée ou initiative est bâclée et on se perd dans une enquête bien trop brouillonne escortée par tout un tas de personnages anecdotiques ou ridicules (ou parfois les deux). Si la série pourra décrocher quelques sourires aux adeptes de comics, elle sera surtout la cause d’une coulée de larmes de tous les spectateurs appréciant un tant soit peu le 7eme Art.

En résumé, The Guardians of Justice est un nanar bien trop assumé. Un peu de pudeur, un peu de honte ne feraient pas de mal au réalisateur. Si les références sont assez sympathiques, le reste est bien à jeter à la corbeille..

EN DEUX MOTS

Une série à oublier rapidement, sauf si vous souhaitez mettre au défi votre cerveau et vos yeux face à un flow d’images imbitables et à un montage aussi délicat que le toucher de Freddy Krueger

1

Note : 1 sur 5.

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