ÇA RACONTE QUOI ?
Le Docteur Michael Morbius (incarné par Jared Leto, l’acteur oscarisé et Gourou à ses heures perdues) est un véritable antihéros énigmatique et l’un des personnages les plus captivants et torturés de l’univers bien connu des comics Marvel. Ça, c’est le synopsis et la version marketing du scénario. En réalité, ce long-métrage est bien moins alléchant que cela. Le film raconte l’histoire de ce scientifique, Prix Nobel de biochimie, souffrant d’une rare dégénérescence qui dissolve ses cellules sanguines.

Dans le but de sauver son existence ainsi que celle de son meilleur ami, il commence à travailler secrètement sur la conception d’un remède. Il tente un pari désespéré, plus précisément, Michael Morbius utilise des fluides distillés prélevés sur des chauves-souris afin de stopper la progression de sa maladie. Alors que son expérience semble être un succès, le remède déclenche un effet sinistre proche de la malédiction irréversible. Morbius succombera-t-il à ses nouvelles pulsions ?

NOTRE HUMBLE AVIS
Si les premières images de la bande-annonce laissaient entrevoir un Marvel différent et intriguant, le projet final réussit l’exploit de nous surprendre en mettant en scène une immonde bouse de la première à la dernière seconde.
J’ai choisi la séance de 19h et je me suis endormi trois fois. Des micro siestes de deux minutes éparpillées durant ce long-métrage. Mais vous savez quoi ? Je n’ai jamais perdu le fil du scénario. Pourquoi ? Parce que ce film est tellement prévisible et mal écrit que j’ai pu anticiper absolument toute l’intrigue. Pourtant, Morbius avait du potentiel sur le papier. Un personnage principal torturé psychologiquement et physiquement, des effets visuels à la hauteur, une opportunité de créer un vrai film d’horreur dans l’univers Marvel. Mais non, ils n’ont pas réussi à transformer l’essai avec tous ces éléments, et c’est vraiment le plus énervant. Comment rater un tel projet de cette manière ? Morbius ne coche même pas la case du film divertissant pour décompresser en fin de semaine. Fans de Marvel, cinéphiles ou spectateurs occasionnels, nous sommes tous unanimes : c’est naze.

D’ailleurs, on sent la douille arriver dès les premières minutes, avec une double introduction ridicule au possible. Puis, le film continue progressivement mais sûrement sa chute, malgré les quelques effets spéciaux sympathiques qui permettent de réanimer les spectateurs endormis. Concernant l’aspect technique, c’est bien la seule chose positive que l’on pourra citer. Réalisation et mise en scène sont au plus bas niveau, mais peut-on en demander plus à Daniel Espinosa ? Le film n’a aucune identité visuelle, chaque scène est quelconque, et plus généralement, aucun effort n’est fourni. C’est le bordel complet au niveau des scènes d’action, qui sont autant lisibles que la dernière ordonnance de ton médecin. Le film se ment à lui-même avec des bandes-annonces teasant le film d’horreur, pour au final avoir autant de gore à l’écran que le dernier dessin animé diffusé sur Gulli. C’est bien la première fois que j’entends autant le mot « sang » dans un film sans en voir la couleur. Et si le long-métrage démarre par une introduction complètement ratée, il est tout aussi navrant dans sa conclusion. Avec notamment un duel final qui n’a ni queue ni tête et une scène post crédits aussi utile que ta slide ‘Merci à tous‘ dans ton dernier exposé au lycée.
En résumé, j’aurais honte de vous recommander de vous faire un avis par vous-même, tant le film est proche du néant. Je m’attendais à un mauvais film en ayant préalablement lu les critiques, et j’ai quand même été surpris par sa nullité.
EN DEUX MOTS
J’ai vu ce film le 1er du mois et j’ai vraiment cru à un poisson d’avril pendant les trente premières minutes. Puis je me suis résigné, et j’ai pu profiter d’une bonne sieste de fin de semaine.
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Tu confirmes la mauvaise impression que la BD m’avait donné. Bref, un film que je vais m’épargner…
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