ÇA RACONTE QUOI ?
Yolande Moreau, Gustave Kervern et François Morel incarnent ici des marginaux vivants en marge de notre monde moderne dans cette comédie bien singulière de Pascal Rabaté. Ce surprenant clan vit à rebours de la civilisation, dans l’inframonde d’une décharge. Les membres de cette communauté recyclent en toute illégalité notre rebut pour s’aménager de manière étonnante un hameau de bric et de broc.

Un quotidien assez calme pour ces baroudeurs jusqu’au jour où une équipe de policiers commence à les pourchasser. Vous l’avez compris, le titre du film fait notamment référence à la célèbre expression utilisée par notre ancien Président : ‘les sans dents’. En voici l’histoire !

NOTRE HUMBLE AVIS
Inutile de tourner autour du pot. Les Sans Dents est un ratage total d’une heure et vingt-cinq minutes. Un temps qui peut sembler court lorsque l’on compare ces chiffres à d’autres films, mais qui au final se trouvera être la plus longue heure et demie de votre vie. Le film tente de créer une atmosphère loufoque et complètement barrée en allant piocher des idées chez Tati, mais cela ne sera finalement qu’un exercice de style raté aux intentions beaucoup trop radicales pour que le spectateur puisse s’identifier dans cette fable, où le message exposé est difficilement compréhensible. On ne comprend pas vraiment où Pascal Rabaté (le réalisateur) veut en venir avec ses partis pris. Vous n’y trouverez d’ailleurs ni dialogue, ni musique.. Le spectateur se retrouve donc décontenancé par un casting en roue libre avec une Yolande Moreau insupportable de surjeu en première ligne.

Une espèce de fable où le mot « trop » règne en maître. On notera également cette mauvaise caricature de la police digne d’un des plus gros cinéastes bobo que ce monde n’ait jamais connu. À trop vouloir en faire avec le burlesque et ces gags visuels, Les Sans Dents met une immense barrière entre lui et son spectateur. Le public ne pourra finalement que rire devant cette prétention sans précédent. L’occasion également de se sentir complètement dépassé par les onomatopées sorties de la bouche de tous ces crasseux personnages. En résumé, voici une nouvelle petite comédie française que l’on va bien se garder de vous recommander.
EN DEUX MOTS
Trop. Juste trop. Si par miracle le spectateur survit à cette expérience infernale, sa seule envie sera de se tirer une balle en sortant de la salle de cinéma
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