CRITIQUE | FILM

INTERCEPTOR : missive à tête chercheuse

Alerte Rouge !! Les Etats-Unis d'Amérique sont à nouveau en danger et menacés par de méchants terroristes munis de gros missiles nucléaires. Heureusement, Elsa Pataky est là pour nous sauver.

ÇA RACONTE QUOI ?

La Capitaine JJ Collins est renvoyée en plein milieu de l’Océan Pacifique, exilée pour le reste de sa carrière sur une base de défense antimissile isolée. La raison de son retour est assez scandaleuse. Après avoir démontré tout son talent auprès de ses pairs, elle subit un harcèlement sexuel de la part de l’un d’eux. Elle n’a pas perdu de temps pour le dénoncer, mais il s’est tout de suite vengé sur le plan professionnel..

De retour sur cette plateforme maritime, elle ne va pas tarder à livrer le combat de sa vie contre des terroristes qui pointent seize ogives nucléaires volées sur les États-Unis. Pas franchement aidée par le reste de l’équipage, JJ Collins devra faire face à ce gigantesque arsenal nucléaire ainsi qu’à une belle bande de tarés prête à en découdre.

NOTRE HUMBLE AVIS

Le titre du film présageait vraiment quelque chose de mauvais. Et pourtant, ce n’est pas tant une catastrophe que cela, mais il va falloir faire preuve de beaucoup beaucoup d’indulgence..

Il faut aussi rappeler que ce projet est une exclusivité Netflix -ceci explique aussi cela. La plateforme svod a très vite oublié l’idée de développer des œuvres avec les grands cinéastes de notre monde, elle laisse le champ libre à ces petites productions pas chères, divertissantes et dans la moyenne. Interceptor pourrait littéralement être le blason de cette devise Netflix. Ce film n’est qu’un concentré d’action sur une base maritime en fond vert, avec pour unique mise en scène un couloir aux portes automatiques et une salle de contrôle avec plein de boutons qui clignotent. Vous ajoutez à cela quelques terroristes, des patriotes et une héroïne militaire qui connaît parfaitement le kung-fu, mais qui ne vise pas très bien à 1m de distance. C’est cliché, mais bizarrement.. ça fonctionne.

Pourquoi ? Parce qu’on est sur Netflix. Et quand on lance un film sur cette application, on a tendance à mettre son cerveau au repos pendant 1h30. On veut du bête et méchant, si possible. Du coup, si vous réclamez cette dose d’hyper action, vous serez servis à volonté avec Interceptor. Le film ne laisse même pas le temps d’installer le plateau-repas, la première bagarre démarre en un claquement de doigts. 1h30 c’est court, mais ça l’est encore plus quand tu dois stopper un missile nucléaire toutes les minutes. C’est pourquoi le rythme de ce long-métrage est effréné, les séquences d’action fonctionnent et il y a également quelques bonnes idées de départ pour le scénario (mais totalement mal exploitées). C’est prévisible comme un bon vieux téléfilm, mais comme pour ces derniers, on laisse échapper un soupçon de compassion (ou de pitié) qui nous fait apprécier partiellement le visionnage.

EN DEUX MOTS

Un bon gros film d’action qui reprend tous les codes du genre sauf un.. Cette fois-ci, c’est une femme qui va sauver le monde. Malgré son manque total de subtilité et de finesse, ce long-métrage saura divertir quelques abonnées Netflix  

2,5

Note : 2.5 sur 5.

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